L’Amitié spirituelle
En véritable guide et témoin de la vie spirituelle, l’auteur nous accompagne dans la belle et désirable vertu de la vraie amitié.
Enracinée dans la tradition cistercienne, une œuvre d’une grande actualité.
En véritable guide et témoin de la vie spirituelle, l’auteur nous accompagne dans la belle et désirable vertu de la vraie amitié.
Enracinée dans la tradition cistercienne, une œuvre d’une grande actualité.
Pour rédiger ce petit traité, Aelred de Rievaux (1110-1167), maître des novices, puis abbé cistercien anglais), puise à la fois dans la littérature profane (Cicéron tout particulièrement), qu’il a goûtée au cours d’une éducation soignée à la cour du roi d’Écosse, et dans la littérature biblique et chrétienne dont il s’est imprégné par la pratique de la lectio divina monastique. Mais il fait œuvre personnelle, parce qu’il a repensé et intensément vécu ce dont il parle ; et il l’exprime sous forme de conversation avec trois amis, sur un ton chaleureux.
Le traité comprend trois livres. Dans le premier, Aelred dégage, après l’avoir analysée, la notion d’amitié. Dans le deuxième, il expose les fruits de l’amitié ; il dit aussi la différence entre l’amitié et la charité, les différentes espèce de l’amitié vraie et les fausses amitiés. Dans le troisième, il établit les quatre stades par lesquels doit passer toute amitié digne de ce nom : l’élection, la probation, l’admission et la fruition. L’amitié spirituelle trouve son achèvement dans l’amitié du Christ :
Ainsi, à partir du saint amour qui nous unit à un ami, nous montons vers celui qui nous unit au Christ pour déguster à pleine bouche et avec joie le fruit spirituel de l’amitié, en attendant pour plus tard le plein épanouissement de toutes choses… L’amitié, restreinte ici-bas à quelques personnes, passera en tous, et de tous elle passera en Dieu, et Dieu sera en tous.