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Bordeaux - Saint-André, primatiale d'Aquitaine (Coll. La grâce d'une cathédrale) / Collectif
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Ref. LZX5050

Bordeaux

Saint-André, primatiale d’Aquitaine
Collection :La grâce d’une cathédrale
Présentateur(s) :Cardinal Jean-Pierre Ricard

Fleuron du patrimoine bordelais, la cathédrale Saint-André est un précieux témoin de mille ans d’histoire de Bordeaux.
Lieu unique et privilégié, aux styles variés et confondus, où chacun peut joindre les mains et se mettre à genoux, sûr d’y recueillir force spirituelle.

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Description
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Description

Cathédrale fascinante et singulière, Saint-André de Bordeaux tient une place originale dans l’architecture médiévale. Son rayonnement est marqué par la volonté du clergé du Moyen Âge instituer comme une véritable cathédrale archiépiscopale, sur fond de guerres franco-anglaises et de rivalité avec le siège de Bourges.
Le premier édifice roman, dont subsiste surtout la curieuse façade occidentale, est consacré par le pape Urbain II en 1096. Puis un ambitieux projet lance la construction, au milieu du XIIIe siècle, nouveau chevet, du transept et du chœur qui constituent l’une des plus belles réussites de l’art gotique dans la région.
Primatiale d’Aquitaine, Saint-André cultive un lien privilégié avec le siège pontifical. Les archevêques de Bordeaux — dont le plus célèbre, Bertrand de Got, devint pape en 1305 sous le nom de Clément V — sont nombreux à avoir été érigés cardinaux. La cathédrale est aussi un symbole fort du pouvoir politique, théâtre notamment de mariages royaux : Louis VII et Aliénor d’Aquitaine en 1137, Louis XIII et Anne d’Autriche en 1615.
Chaque Siècle a laissé sa trace originale. Replacée au cœur de la cité par réaménagements urbanistiques successifs depuis le milieu du XIXe siècle, la cathédrale a aujourd’hui retrouvé tout son lustre grâce aux spectaculaires campagnes de restauration ; en témoigne la redécouverte des somptueuses sculptures du portail Royal, rouvert en 2015.
Trait d’union entre le sacré et le pouvoir, le passé et le présent, l’ailleurs et l’ici, Saint-André est aujourd’hui le monument le plus visité de la capitale de l’Aquitaine.

Sommaire
    Préface¬ Avant-propos¬ Introduction¬
  1. Première partie : L’HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION
    1. Le chantier de la nef, du roman au gothique
      1. La façade occidentale (XIe siècle)
      2. Le clocher-porche (XIIe siècle)
      3. La reconstruction de la nef (XIIe siècle)
      4. La grande transformation gothique de la nef (XIIIe siècle)
      5. Réflexions sur les parties disparues de la cathédrale
      6. Les chapiteaux romans du cloître
    2. Le chantier de l’« œuvre nouvelle » (1230-1400)
    3. Le clocher-tour et l’achèvement de la cathédrale (XVe - début du XVIe siècle)
    4. Les campagnes de travaux de la Renaissance à 1787
      1. L’ancien palais archiépiscopal
      2. L’incendie du 25 août 1787
      3. La période révolutionnaire
    5. La grande restauration de l’architecte Combes
    6. L’œuvre des architectes diocésains (XIXe siècle)
      1. Les successeurs de Combes
      2. La démolition du cloître et les nouvelles sacristies de Paul Abadie (1862-1879)
      3. La restauration du portail Royal en 1890
    7. Un siècle de restaurations (XXe-XXIe siècles)
      1. Les grandes campagnes menées par l’État
      2. Deux décennies de restaurations et d’études (1995-2017)
      3. La restauration des chapelles de Mont-Carmel et de Saint-Joseph
      4. La mise en résonance de la tour Pey-Berland
    8. Les restaurations contemporaines
    9. Le retour au cœur de Bordeaux Métropole (XXIe siècle)
  2. Deuxième partie : LA BEAUTÉ DE SAINT-ANDRÉ
    1. La construction d’une cathédrale archiépiscopale
    2. La nef
      1. Les chapiteaux de la nef (XIIe siècle)
      2. Le contrefort Gramont
    3. Le portail Royal (milieu du XIIIe siècle)
      1. La restitution polychrome de l’ange porteur de lune
    4. Le transpet
    5. Les statues gothiques des deux portails nord
    6. Le chœur gothique
    7. La sculpture intérieure
      1. Les monuments funéraires médiévaux
      2. Statuaire médiévale : les albâtres anglais
      3. Statuaire moderne : des œuvres rares mais remarquables
      4. Statuaire contemporaine : tombeaux, Vierges à l’Enfant et figures allégoriques
    8. Les arts de la couleur
      1. Une brève histoire des vitraux
      2. Peintures murales médiévales
      3. Décors de retables classiques et peintures murales du XIXe siècle
      4. Les tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles
      5. Peinture et renouveau religieux au XIXe siècle
    9. Le mobilier de l’époque moderne
    10. Le trésor
  3. Troisième partie : UNE CATHÉDRALE VIVANTE
    1. L’affirmation d’une église primatiale au Moyen Âge
    2. Le chapitre primatial aux XVIIe et XVIIIe siècles
    3. Deux mariages royaux franco-espagnol en 1615
    4. Regards croisés entre l’histoire, culte et art
    5. Saint-André, témoin et reflet du monde (XIXe et XXe siècles)
    6. La fabrique et les finances de la cathédrale au XIXe siècle
    7. Chanoines et curés, une élite dans le clergé concordataire
      1. Le « Mémorial des curés » de Saint-André
      2. Les prêches fulgurants de Lacordaire (1841-1842)
    8. Les archevêques dans leur cathédrale
    9. La musique sacrée
    10. Une année à la cathédrale
    Les auteurs
  4. Notes
Caractéristiques
Référence
LZX5050
Pagination
527
Dimensions
27 × 35,5
EAN
9782809914214
Poids (kg)
4.48
En savoir plus
Les cathédrales sont, au cœur de nos villes, les héritières et les témoins d’une grande histoire où le christianisme a joué un rôle de premier plan. Puisque les évêques en sont à la fois les premiers connaisseurs et les gestionnaires habilités, ils sont pleinement dans leur rôle en réunissant les meilleurs spécialistes de leur cathédrale, capables de parler à l’intelligence et au cœur.¬ Chaque ouvrage de la collection La grâce d’une cathédrale donne bien sûr à comprendre l’édifice qu’il présente, dans toutes ses facettes infinies, mais il veut aussi fournir les moyens de le regarder et de le contempler. Et cela non seulement selon son apparence matérielle et corporelle, mais également selon la dimension profonde de son intériorité, de son âme.