Description
« Oh ! pour l’amour de Dieu, laissez-moi m’en aller ! Laissez-moi me sauver bien loin et mourir au milieu des champs ; Oh ! ayez pitié de moi, et ne faites pas de moi un voleur ! »
Oliver Twist (1838) est un feuilleton criminel d’une noirceur concentrée. Un orphelin candide échappe aux sévices que les institutions charitables de l’Angleterre victorienne réservent aux enfants abandonnés pour tomber dans les cloaques des bas-fonds londoniens. L’ apprentissage précoce du vice y est de règle pour échapper à la misère et à la faim. On n’oubliera ni l’abominable Bumble ni le ténébreux Fagin, cette saisissante préfiguration des gibiers de bagne qui hanteront Les Misérables de Victor Hugo.
« Il n’y a pas tant de différence entre ce noir tableau de l’enfance et le tableau de l’usine par Karl Marx », remarque le philosophe Alain. Il faut s’en souvenir à chaque page en découvrant Les Aventures d’Oliver Twist.