Description
À la veille de la bataille de Lépante, en 1571, la situation de l’Europe met en présence l’Empire ottoman parvenu, sous le règne de Soliman le Magnifique, à l’apogée de sa puissance, et les royaumes chrétiens divisés entre eux, se jalousant mutuellement, sourds à la voix du Saint-Siège qui les adjure de s’unir pour conjurer le péril musulman grandissant de jour en jour.
Cependant Soliman meurt : son successeur Sélim, dès les débuts de son règne, fait saccager par ses flottes les îles ioniennes demeurées chrétiennes, s’empare de Chypre et menace les rivages d’Italie. C’est alors que le saint pape Pie V pousse un cri d’alarme retentissant. À ses accents les États d’Italie, la République de Venise ainsi que la puissante Espagne réunissent leurs forces maritimes, au sein de la Sainte Ligue, sous le commandement suprême de don Juan d’Autriche ; l’Ordre de Malte fournit ses galères et ses indomptables chevaliers.
Le 7 octobre 1571, les armées ennemies, avec près de 170 000 hommes et 460 navires, se rencontrent dans le goulet resserré il l’entrée du golfe de Patras. Le choc est terrible.
P-A. Farochon raconte avec un enthousiasme cornmunicatif les péripéties de cette lutte décisive où se jouent les destinées de la Chrétienté.