Description
Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe
fait le sacrifice suprême. Il offre sa vie en échange
de celle d’un père de famille. Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier
ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste,
créateur d’une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon...
la vie de Maximilien Kolbe fut d’une richesse stupéfiante
pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté.
Une vie au service de la Vierge Marie.
« Je voudrais m’user jusqu’à la corde au service de l’Immaculée,
disparaître sans laisser de trace, et que le vent emporte
mes cendres aux quatre coins du monde. »
Maximilien-Marie Kolbe.
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Né en Pologne à la fin du XIXe siècle, Raymond Kolbe, futur père Maximilien-Marie, est marqué à jamais par une apparition de la Vierge durant son enfance. Devenu prêtre franciscain, il fonde une chevalerie spirituelle prônant le don total de soi à Marie, puis un journal destiné à en diffuser l’esprit. En 1927, il bâtit un couvent près de Varsovie, où vivront près de huit cents religieux, et qui abritera une maison d’édition et une station de radio, toutes deux vouées à promouvoir la vénération de la Vierge. En 1939, le couvent cache des réfugiés polonais et des juifs. Le 17 février 1941, le père Kolbe est arrêté par la Gestapo et transféré à Auschwitz où il se sacrifie en se portant volontaire pour remplacer un homme condamné par les nazis à mourir de faim.¬
Cette fin tragique et héroïque avait jusqu’ici masqué la trajectoire hors du commun de ce patron de presse avant l’heure, qui n’hésita pas à aller jusqu’au Japon pour convertir les âmes. Dans cette biographie richement documentée, Philippe Maxence rend un vibrant hommage à ce prêtre qui fut canonisé comme martyr par Jean-Paul Il.