Benedictus 3
En pélerin de l’absolu, Dom Gérard s’adresse aux oblats du monastère. Des pensées qui révèlent l’âme de feu du maître et du père.
En pélerin de l’absolu, Dom Gérard s’adresse aux oblats du monastère. Des pensées qui révèlent l’âme de feu du maître et du père.
« L’oblature est avant tout un esprit. C’est l’esprit de saint Benoît. L’esprit bénédictin incline le moine à chercher Dieu d’une façon obstinée et concrète, à organiser toute son existence selon la volonté de Dieu, sous le regard de Dieu, pour le service de Dieu.»
Ces pensées révèlent l’âme de feu de Dom Gérard, éprise de l’absolu de Dieu qui l’avait saisi et séduit. Et son grand désir était de la communiquer à d’autres. Il s’adressait ainsi régulièrement aux oblats de l’abbaye Sainte-Madeleine, des lettres spirituelles où reviennent souvent les thèmes de la soif, du désir, de l’attente, du zèle pour la recherche de Dieu et le progrès de la vie spirituelle.
Vrai moine, le Père Abbé était pour ses oblats, comme pour ses moines, un maître et un père. Vrai maître, il inculquait l’esprit de la Sainte Règle, s’efforçant de conduire les âmes à une vie chrétienne plus profonde et plus fervente. Vrai père, il cherchait à communiquer la joie spirituelle qui brillait dans son regard et il voulait en faire connaître la source.
Puissent ses pages de lumière et de feu trouver de nombreux lecteurs et embraser leurs cœurs, en leur faisant prendre davantage conscience de la richesse des racines chrétiennes de l’Europe.