Bernanos
L’univers de celui dont la « vocation sur terre n’était pas de rassurer les imbéciles ». L’itinéraire d’un écrivain, célèbre pour ses romans, mais qui s’est aussi engagé dans les grands combats politiques de son temps.
L’univers de celui dont la « vocation sur terre n’était pas de rassurer les imbéciles ». L’itinéraire d’un écrivain, célèbre pour ses romans, mais qui s’est aussi engagé dans les grands combats politiques de son temps.
Bagarres au Quartier latin, nuits passées à la prison de la Santé, vie dans les tranchées de la Grande Guerre, accidents de moto, périple sur les traces des missions jésuites au Paraguay, la vie de Georges Bernanos est un roman.
Militant royaliste, journaliste passionné et dénonciateur de la République - Edouard Drumont et Charles Maurras, avec qui il se brouilla, furent ses « maîtres » -, Bernanos n’a jamais cessé de défendre ses idéaux.
En 1937, la violence de la répression franquiste en Espagne lui inspire Les Grands Cimetières sous la lune. En 1938, il s’exile au Brésil et deviendra un écrivain emblématique de la Résistance française. Et pourtant, cet ennemi de Pétain et d’Hitler a toujours refusé obstinément d’être étiqueté. Ses prises de position, illustrées par une plume aussi vindicative que talentueuse, ont divisé, dès Sous le soleil de Satan, la critique littéraire et ses pairs.
La force et l’originalité de son regard sur la France, sur la société de l’entre-deux-guerres et sur la montée des totalitarismes ont fait de lui un des plus grands écrivains de son temps.