Le Christ, vie de l’âme
Une doctrine simple et profonde dans laquelle le bienheureux Colomba Marmion n’a d’autre ambition que de mettre en pleine lumière la divine figure du Verbe incarné.
Une doctrine simple et profonde dans laquelle le bienheureux Colomba Marmion n’a d’autre ambition que de mettre en pleine lumière la divine figure du Verbe incarné.
Les conférences qui composent le présent ouvrage sont le fruit de plusieurs années de réflexion et de prière. Elles ont été données en des circonstances très variées ; mais l’auteur, n’ayant pas eu l’intention de les publier, ne les avait jamais rédigées par écrit. Quelques auditeurs, croyant qu’elles pouvaient faire du bien aux âmes, en avaient pris d’abondantes notes et prié l’auteur d’en permettre l’impression.
Un collaborateur dévoué s’est imposé la tâche, difficile et délicate, de réunir ces nombreuses notes, de les coordonner et de les préparer pour l’impression, sous une forme qui ne fût pas trop indigne du public. L’auteur est persuadé que ce collaborateur a réussi dans sa tâche.
La première partie comprend un exposé d’ensemble de l’économie des desseins divins ; on tâche d’y montrer le plan suivi par Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, pour nous faire participer en Jésus-Christ à la vie divine.
Dans la seconde partie, on montre comment l’âme peut et doit s’adapter au plan divin pour s’assimiler la vie divine apportée par le Christ. — La foi en la divinité de Jésus est la première attitude de l’âme, et le baptême, le premier sacrement. On emprunte donc à S. Paul la doctrine fondamentale d’après laquelle ce sacrement d’initiation chrétienne imprime à toute la vie du disciple du Christ un double sens : « Mort au péché » et « Vie pour Dieu ». On expose ensuite, avec quelque détail, comment ce double caractère doit se retrouver dans tout le développement de la vie chrétienne.
Les pages que l’on va lire sont bienfaisantes. Elles reposent l’âme. Elles simplifient la vie chrétienne.
La préoccupation dominante de l’auteur, qui a reçu les confidences de beaucoup d’âmes inquiètes, embarrassées dans les complications de leurs méthodes personnelles, est, si je ne m’abuse, de les dilater, ces âmes, de les libérer de leur asservissement à elles-mêmes, de leur faciliter, en la leur rendant plus attrayante, leur ascension vers Dieu. Il les conduit, en chacune de ses conférences, à Celui qui est « la Voie, la Vérité et la Vie ».