Dernier livre des Saintes Écritures, l’Apocalypse se présente comme une véritable révélation qui du mystère nous conduit à la contemplation.
Le père Philippe Plet entre de plain-pied dans ce mystère et, peu à peu, nous ouvre aux réalités de l’invisible qui fondent toute notre espérance de chrétien.
Toute l’originalité — et la hardiesse — du commentaire que Philippe Plet donne de l’Apocalypse tient dans le dépassement des limites de l’interprétation historique qu’il opère. Saint Jean n’a pas écrit l’Apocalypse seulement pour que nous comprenions les événements de son temps (l’Empire romain persécuteur des chrétiens). L’apôtre a été inspiré pour transmettre aux croyants de tous les temps un vision universelle de l’affrontement grandiose et tragique entre la lumière et les ténèbres. Jean nous introduit au cœur du mystère du combat spirituel dans lequel l’humanité entière est engagée. Ce commentaire nous conduit sur la voie de l’Espérance : elle est la récompense (et l’arme absolue) accordée à ceux qui refusent de servir le Dragon. Les symboles énigmatiques que Jean déploie au long de sa prophétie sont des réalités théologiques à contempler profondément. Philippe Plet donne, d’une manière aussi accessible qu’érudite, les clefs d’un dévoilement de ce qui jusqu’à présent demeurait de l’ordre du mystère (les deux Bête, le chiffre de la Bête, Babylone, etc.).
