Description
Au coeur des monastères, moines et moniales méditent, prient, mais ils travaillent aussi.
Si les nourritures spirituelles occupent une place de choix au centre de leur vie, il n’en demeure pas moins que les nourritures terrestres sont également très présentes pour des hommes et des femmes considérant que leur corps est un temple divin dont les besoins doivent être respectés.
De fait, depuIs des siècles, la cuisine monastique a su affirmer son authenticité ; elle a longtemps été discrète, elle est longtemps restée confidentielle. Si nous la découvrons aujourd’hui avec, autant d’enthousiasme et de bonheur, c’est qu’elle est en réalité éminemment moderne, parfaitement adaptée aux besoins de notre époque.
Elle est simple, elle va à l’essentiel ; elle est facile il réaliser ; elle est saine, digeste, équilibrée et équilibrante, énergétique et énergisante.
elle suit le cycle des saisons, fait la part belle aux légumes frais et aux légumes secs, ainsi qu’aux fruits ; elle est diététique mais aussi économique, ce qui en ces temps de crise ne manque pas d’être un atout certain.
Pour autant, la cuisine des monastères salt être conviviale, festive. Elle est partagée autour de la dinde farcie de Noël ou de I,’agneau pascal au miel. Aux purs plaisirs de la gourmandise elle allie ceux de l’esprit : nombre de recettes sont précédées d’une citation, comme par exemple : « Su tu veux être aimé, aimes » (Sénèque) ou « l.e silence est un ami qui ne trahit jamais » (dicton de
la sagesse des nations).
Cet ouvrage est composé de dix chapitres comprenant eux-mêmes dix recettes. Puisse-t-il aider, même les débutants et les débutantes, dans l’art culinaire à replacer de vrais déjeuners et de vrais dîners, simples, sains, énergisants, économiques et garants d’une bonne santé physique donc morale au cœur de leur vie !
Albine Novarino-Pothier.