Description
Des quatre vertus cardinales, prudence, justice, force, tempérance, la force est peut-être la plus oubliée ; en effet, le mot « force » n’évoque plus guère aujourd’hui une vertu tendue vers le bien et désigne seulement un principe d’action, une manière d’exercer sa volonté de puissance.
C’est un fait que les notions associées à la vertu de force — les convictions, les valeurs et les biens pour lesquels on s’engage, la fidélité à ces engagements, les sacrifices qu’impose une telle fidélité — sont dépréciées de nos jours.
Comment parler de convictions dans une société saturée de libéralisme et pour laquelle la vérité n existe plus ?
Comment parler de fidélité quand l’une des principales fidélités, la fidélité conjugale, est ridiculisée et violée à grande échelle ?
Comment parler de sacrifice dans un monde voué au bien-être ?
Traiter de la vertu de force oblige donc à prendre le contre-pied de certaines tendances modernes qui sont mauvaises. Il s’agit donc d’un sujet tout à fait actuel.