Dictionnaire encyclopédique de Marie
Un monument unique à la mémoire et à la gloire de la Mère de Dieu. Une splendide constellation qui illumine et réchauffe le cœur de tous les hommes.
Un monument unique à la mémoire et à la gloire de la Mère de Dieu. Une splendide constellation qui illumine et réchauffe le cœur de tous les hommes.
Du plus haut qu’il put atteindre au plus caverneux où il osa descendre, l’homme a donné le nom de Marie à de vertigineuses cathédrales comme à de ténébreux tréfonds (je songe entre autres au puits Notre-Dame des houillères de Ronchamp, ou à la fosse Notre-Dame de la Compagnie des mines d’Aniche), à des communautés vivant l’appel du silence comme à des formations de rock parmi les plus hurlantes (l’un des groupes du heavy metal suédois ne s’est-il pas appelé Notre-Dame ?).
Je ne dis pas cela par goût des paradoxes, mais parce que Marie ne serait pas Marie si Elle n’était pas partout, si Elle n’avait pas les bras — et le cœur, donc ! — ouverts au plus large pour embrasser toutes les activités des hommes sans exception aucune.
En voici une nouvelle preuve avec ce Dictionnaire encyclopédique de Marie dont Marie est l’antienne, la source et la racine, dictionnaire aussi complet et complexe, aussi florissant, aussi surabondant, aussi audacieux, aussi défiant, aussi priant qu’une cathédrale de pierre.
Ah oui, sans doute était-ce un pari fou que d’ériger ce monument de littérature et de spiritualité ! Mais ce pari, Pascal-Raphaël Ambrogi et Dominique Le Tourneau l’ont gagné. Et que le lecteur soit un des ces enfants éblouis qui savent la joie de danser dans les pas de Marie, ou l’un de ces pauvres Poucets qui ont perdu jusqu’au dernier de leurs petits cailloux d’espérance et de foi, ce livre apporte une certitude : rencontrer Marie n’est pas un vain mot, c’est possible dès aujourd’hui, possible dès ici-bas, ces pages en sont la promesse, le guide, l’itinéraire.
Comme la cathédrale, cet ouvrage (j’aime ce mot qui sent bon l’effort, le travail, la recherche du chef-d’œuvre) chante l’élévation, la verticale, il libère la lumière et les couleurs mariales. On doit en tourner les pages, en égrener les entrées, avec la même déférence mais aussi avec le même enthousiasme que l’on met à pousser la porte des nefs ouvertes à la foule innombrable des amoureux de Marie — amoureux, oui, et ce livre est justement l’une des plus accomplies, des plus brillantes, des plus fertiles et des plus riches lettres d’amour entre Elle et nous…