Description
Si la souffrance humaine appelle avant tout le chrétien à la compassion et à l’engagement, elle n’en exige pas moins un effort de réflexion de la part du théologien. En effet, la manière dont nous concevons l’origine et la fin de la présence du mal dans notre monde conditionne notre vision de Dieu et de son dessein d’amour sur l’humanité. Il y a ici un véritable défi pour l’intelligence de la foi, défi que cet ouvrage s’attache à relever.
On ne saurait, certes, présenter une solution rationnelle et suffisante à ce qui demeure le secret de Dieu. Cependant, un esprit en recherche ne peut esquiver des questions brûlantes : comment concilier amour divin et permission du mal ? Dieu est-il affecté par notre souffrance ? La passion du Christ était-elle nécessaire à notre salut ? Sans tomber dans une apologétique facile, l’auteur apporte des réponses claires et argumentées, offrant au lecteur une vaste synthèse inspirée par l’enseignement de saint Thomas d’Aquin.
Cette étude magistrale nous invite non seulement à une réflexion renouvelée sur le drame de la souffrance, mais encore à la contemplation du visage d’un Dieu innocent et miséricordieux, un Dieu qui a daigné prendre sur lui la peine des hommes afin d’en faire un instrument de salut.