L'objet du présent ouvrage est précisément de montrer qu'il y a chez Thomas d'Aquin une pensée à la fois élaborée et cohérente du politique en général, essentielle à la compréhension de l'agir humain, à la fois singulier et communautaire, et qu'il s'agit de mette en lumière. (Extrait de l'introduction)
La pensée politique de saint Thomas d'Aquin est peu connue parce qu'il ne l'a pas réunie dans un ouvrage unique. Et pourtant, la synthèse qu'il opère entre le droit romain renaissant et la politique d'Aristote redécouverte, rapportée à la Révélation chrétienne, aboutit à une oeuvre qui ne laisse de côté aucune des grandes questions politiques de son époque. Cette œuvre, en son temps, a redonné vie à la pensée politique en Occident, puis a animé tous les débats des derniers siècles du Moyen Âge et, finalement, préparé les grandes transformations de l'époque moderne.
Préface
Sigles et abréviations
Introduction
Chapitre premier : Le statut du politique
Section I — Situation de la science politique
Section II — L'ordre pratique selon Thomas d'Aquin
Section III — L'unité de l'éthique et de la politique
Chapitre II : Du bien en politique
Section I — La conception aristotélico-thomiste du bien politique
Section II — Les transformations thomasiennes du politique aristotéliscien
Section III — Portée de la politique thomasienne
Chapitre III : Principes d'anthropologie politique et de politologie
Section I — L'homme animal politique
Section II — Le caractère naturel de la communauté politique
Section III — La dialectique du tout et des parties
Chapitre IV : Les deux pouvoirs
Section I — du pouvoir
Section II — La dualité des pouvoirs
Section III — L'articulation des pouvoirs
Chapitre V : L'ordre de la cité
Section I — L'ordre de justice
Section II — La prudence
Section III — Les vertus de sociabilité
Chapitre VI : La loi de la cité
Section I — La loi et le droit selon Thomas d'Aquin
Section II — Le traité de la loi de la Somme de théologique
Section III — La loi civile
Chapitre VII : Le meilleur régime politique
Section I — Le régime comme forme politique
Section II — Royauté et gouvernement royal
Section III — Constitution mixte et soumission à la loi
Chapitre VIII : L'Église comme société politique et les deux cités
Section I — L'Église, société d'ordre surnaturel
Section II — L'unité de l'Église
Section III — Les deux cités et leur relation
Conclusion
Annexe : Charles de Koninck et la querelle du personnalisme (1925-1965)
Bibliographie
Index des noms
Table des matières
