Description
Ô douceur de vivre !
C’est dans la plus abondante et la plus lumineuse petite ville de Provence que j’ai passé les calmes années de mon adolescence. A travers le soleil, les fleurs, les cyprès, par les routes blanches, les jours venaient à moi sans effort, et je n’avais qu’à respirer pour sentir la beauté du ciel.
Telle sont les premières lignes d’Une enfance provençale, texte inoubliable d’une Provence intemporelle, qu’écrivit Marie Gasquet en 1926. Née Marie Girarf à Saint-Rèmy-de-Provence en 1872, elle y décède en 1960.
Réputée pour sa culture et sa beauté, filleule de Frédéric Mistral, elle fut, en 1892, désignée reine du Félibrige. Romancière, directrice de collection chez Flammarion, elle écrivit une dizaine de livres.
Elle était la fille du poète provençal Marius Girard et l’épouse de Joachim Gasquet, poète et ami de Paul Cézanne. Ils vécurent d’abord à Aix, puis à Eguilles, dans leur domaine de Fontlaure
Sommaire
• UNE ENFANCE PROVENÇALE¬
- Une enfance provençale - Nanon - Le moulin à l’huile - Toine - L’amitié de Noël - Le Mas¬
• GAI-SAVOIR¬
- Un caillou dans la fenêtre - Songe ou mensonge ? - « Chacun sa vérité » - Charloun - Le temps de Fabre - Pour un « panaché » - Culture - Avant-printemps - Fourmis au pôle - Abeilles mes amis¬
• PAUL ARÈNE¬
- Ce que tu sais… - O mon vieil ours !… - Pallas congréganiste¬
• MISTRAL¬
- Vigile - Bilan - Humanisme ingénu - Provence, qui es-tu ? - Langue d’amour - La leçon de Virgile - Douze cahiers d’un sou pour écrire des vers - Visages - Félibrige - Li proumié gréù - Le sceptre d’olivier