L’eugénisme démocratique
Loin de chercher à concilier la science et l’éthique, les lois de bioéthique les opposent dans une lutte stérile… Que devient le droit de l’enfant lorsqu’il fait place au droit à l’enfant ?
Loin de chercher à concilier la science et l’éthique, les lois de bioéthique les opposent dans une lutte stérile… Que devient le droit de l’enfant lorsqu’il fait place au droit à l’enfant ?
La procréation médicalement assistée est une bonne nouvelle pour les couples stériles ; mais l’est-elle également pour les embryons surnuméraires ?
Il est précieux de pouvoir poser un diagnostic prénatal permettant de procurer des soins à l’enfant dès le sein de sa mère ; mais que dire des examens qui à la moindre anomalie, conduisent à l’avortement dit « thérapeutique » ?
La traque de l’enfant handicapé n’est-elle pas une forme d’eugénisme par élimination du plus faible ?
Comment s’assurer que le diagnostic préimplantatoire ne devienne une pratique eugénique par sélection du plus fort ?
Le « droit » à l’enfant idéal semble faire partie des fantasmes ne notre société, qui dénonce officiellement l’eugénisme, tout en incitant les citoyens à le pratiquer individuellement.