Véritable évangélisation par le pinceau, le chef-d’œuvre de Duccio continu à nous transmettre son message depuis le XIVe siècle.
Le commentaire et les explications de Michel Feuillet nous aident à découvrir toute la profondeur spirituelle avec la beauté de la mise en image du texte sacré.
Sienne, 9 juin 1311. Le plus grand retable jamais peint quitte l’atelier où il a été créé pour rejoindre la cathédrale. La foule en liesse découvre la Maestà, chef-d’oeuvre absolu. Autour de la Vierge et l’Enfant en majesté, se déploient de nombreuses scènes évangéliques figurant l’enfance, la vie publique, la Passion et la Résurrection du Christ.
Son auteur, Duccio di Buoninsegna, est héritier de la tradition byzantine des icônes. Pour autant, inscription dans une tradition ne signifie pas incapacité d’innover. Maîtrisant l’espace et le temps, Duccio visualise l’essentiel du texte sacré : ses peintures disent tour à tour l’amour, la haine, la trahison, le pardon, la compassion ou encore l’espérance... C’est avec un sens aigu du réel, mais toujours dans le respect du sacré, que Duccio fait vivre l’Évangile.
Cet ouvrage reproduit l’intégralité des tableaux du retable en suivant l’ordre des épisodes. L’oeil expert de Michel Feuillet éclaire les choix artistiques et spirituels du peintre ainsi que les références culturelles et scripturaires qui l’ont inspiré. Image après image, détail après détail, il offre non seulement toutes les clefs pour comprendre pleinement cet Évangile selon Duccio mais rend aussi éclatante sa fonction profonde : la transmission du mystère de la foi.
