Eve, anthologie / Péguy
Ref. LLF1051

Ève

Anthologie
Auteur(s) :Charles Péguy
Preface :Dom Gérard Calvet

Admirable poème d’une beauté toute divine : Création, Chute, Incarnation, Rédemption… Tout le désarroi du charnel et du temporel face au surnaturel

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Dans toute notre littérature, on trouverait difficilement un grand poème qui nous donne autant que Ève le sens du sacré. Dans cette évocation immense et ordonnée de la chute et de la rédemption, du péché, de la grâce et de la mort, de notre patrie charnelle et du monde moderne, le sens du sacré est présent et jaillissant du commencement à la fin, sans effort ni recherche, avec un naturel et une spontanéité admirables. Si vous en doutez, relisez plutôt les quatrains sans nombre qui s’avancent en une belle procession ; laissez-vous emporter sur les flots intarissables de cette poésie. [...]
L’intérêt majeur de la fréquentation de Péguy est d’approcher un poète chrétien qui nous fait sentir immédiatement et sans effort le caractère sacré de la vie et de l’histoire.

P. Calmel, O. P.
Sommaire
  1. Bonheur du paradis. Le monde rassemblé comme un humble village
  2. Tristesse. Et des pas soupçonneux sur des chemins de sables
  3. Dévouements. Femmes, je vous le dis, vous rangeriez la foudre
  4. Sans illusion. Vous savez aujourd’hui ce que tout homme pèse
  5. Résignée. Éternelle économe, éternelle ouvrière
  6. La résurrection des morts. Et quand se lèveront dans les champs de carnage
  7. Tant de soldats péris pour des cités mortelles
  8. Profonde duplicité des cœurs humains. Par ainsi vous savez à quoi tout homme pense
  9. Et cet arrière-goût pur le péché mortel
  10. Ève plus malheureuse que ses fils. Vous en avez tant mis dans de pauvres linceuls
  11. Adorateurs de Satan. Et que vous le savez, nos adorations
  12. Ne se courbent jamais que devant le veau d’or
  13. Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés. Dans la première argile et la première terre
  14. Et l’arbre de la grâce et l’arbre de nature. Ont lié leur deux troncs de nœuds si solennels
  15. Et ce sang qui devait un jour sur le Calvaire. Tomber comme une ardente et tragique rosée
  16. Avons-nous déroulé le manteau de nos peines. Plus profond, plus épais qu’un écheveau d’amour
  17. Ainsi l’enfant dormait dans sa première aurore. Il allait commencer quelle immense saison
  18. Il allait hériter de la terre et de Rome. Et du Tibre latin et du pouvoir suprême
  19. Il allait hériter des liste cadastrales. Qui nous font les premiers dans un pauvre village
  20. Et ce ne sera pas ces maigres donateurs. Un autre effacera de la peau de nos cous
  21. Le bleuâtre sillon de nos colliers de force
  22. Les morts parallèles, sainte Geneviève et saint Jeanne d’Arc. L’éblouissant manteau d’une sévère neige
Informations techniques
Référence
LLF1051
Pagination
212
Dimensions
14 x 21
EAN
9782906972360
Poids (kg)
0.26
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