Génocide en Vendée / Jacques Villemain
Ref. LHF5173

Génocide en Vendée

1793-1794
Auteur(s) :Jacques Villemain
« Comment une révolution qui a proclamé les droits de l’homme en 1789 a-t-elle pu commettre les pires crimes moins de quatre ans plus tard ? »
Un ouvrage exceptionnel où le juriste ce met au service de l’histoire.
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Pourquoi c’est un génocide.
Pourquoi il n’est pas reconnu.
Pourquoi et comment il devrait l’être.
Mars 1793 : la Vendée se soulève pour défendre ses « bons prêtres » et se bat pour le retour d’un roi qui protégerait cette religion que le nouveau régime persécute. Au cours de la guerre qui suivra, 21 à 23 % de la population de la région (170000 personnes environ, surtout femmes, enfants et vieillards) périra.
Utilisant la méthode du droit pénal international telle qu’elle s’est développée dans l’analyse des génocides commis en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Cambodge, sans négliger l’expérience du tribunal de Nuremberg, Jacques Villemain démontre que ces massacres entrent parfaitement dans la définition de ce « crime des crimes ».
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on tant de mal en France à regarder ces faits en face ? Pourquoi serait-il bon de mettre derrière nous cette tragédie en reconnaissant enfin la nature de ces crimes, et comment le faire dans des conditions qui honorent notre attachement aux droits de l’homme et notre unité nationale ?
Une enquête sans précédent.

Sommaire
    Introduction
  1. Première partie
  2. BIEN COMPRENDRE LA QUESTION DU « GÉNOCIDE VENDÉEN »
    1. Qu’est-ce qu’un génocide ?
    2. Est-il anachronique de qualifier de génocide des faits qui se sont produits en 1793-1794 ?
    3. L’analyse juridique est-elle pertinente pour éclairer la question du « génocide vendéen » ?
    4. Petite historiographie de la question du « génocide vendéen »
  3. Deuxième partie
  4. POURQUOI LA QUALIFICATION DE « GÉNOCIDE » À PROPOS DE LA GUERRE DE VENDÉE EN 1793-1794 EST CERTAINE
    1. L’arrière-plan mental du « génocide vendéen » de 1793-1794
    2. La guerre de Vendée est une « guerre religieuse » avant d’être une « guerre politique »
    3. « L’Entreprise Criminelle Commune » du génocide vendéen — L’élément intentionnel
    4. « L’Entreprise Criminelle Commune » du génocide vendéen — L’élément matériel
    5. L’exécution du génocide
  5. Troisième partie
  6. POURQUOI LE GÉNOCIDE VENDÉEN NE FAIT PAS L’OBJET D’UNE RECONNAISSANCE OFFICIELLE
    1. Ce serait insulter la République que de reconnaître le génocide vendéen
    2. Les Vendéens étaient des rebelles, des « brigands », des « hors-la-loi »
    3. Les Vendéens aussi ont commis des violences et des crimes
    4. La tradition ropespierriste, politique et universitaire, en France
    5. Petit manuel de négationnisme du génocide vendéen par l’exemple
    6. Y a-t-il de bonnes raisons de nier la qualification de « génocide » s’agissant de la politique menée en Vendée en 1793-1794 ?
  7. Quatrième partie
  8. POURQUOI ET COMMENT LE GÉNOCIDE VENDÉEN DEVRAIT ÊTRE RECONNU
    1. Tirer les leçons du Bicentenaire
    2. Prendre au sérieux les droits de l’homme et d’abord la liberté de conscience
    3. Réconcilier les mémoires
    4. Comment reconnaître le génocide commis en Vendée en 1793-1794 ?
    Conclusion — Encore un effort !¬ Annexes ¬ Les lois de répression contre la Vendée
      Lois des 19 et 27 mars 1793 ¬ La loi du 27 mars 1793 ¬ Loi du 1er août 1793 ¬ Loi du 1er octobre 1793
    Bibliographie ¬ Index des principaux noms cités
Caractéristiques
Référence
LHF5173
Pagination
677
Dimensions
15,5 × 24
EAN
9782204138727
Poids (kg)
1.1300000000000001
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