Gingolph l’abandonné
Un roman aussi captivant qu’original. Une fois de plus, on peut admirer l’art de René Bazin pour pénétrer ce qu’est la foi des gens simples au cœur grand comme la mer !
Un roman aussi captivant qu’original. Une fois de plus, on peut admirer l’art de René Bazin pour pénétrer ce qu’est la foi des gens simples au cœur grand comme la mer !
Fils d’un marin pêcheur emporté par la mer, Gingolph affronte, dès l’enfance, les dures lois de l’orphelinat et de la pauvreté dans le petit bourg d’Équihen. Son cœur est à sa mère, la pieuse Rosalie, et au bateau qui attire ses ardeurs et ses talents. Cependant, un belle jeune fille rencontrée à Boulogne-sur-mer, la ville tout proche, d’un coup happe son cœur, bouleverse sa vie.
En mer, c’est l’aventure, les tempêtes et les gloires ; à terre, c’est le grand amour de jeunesse. Mais bientôt cette idylle trébuche. Gingolph, qui a connu l’abandon de l’orphelinat, va-t-il être une nouvelle fois abandonné par Zabelle ?
Ce roman de mer est aussi un roman de port. Il fait découvrir la vie simple et pourtant riche des pêcheurs du début du XXe siècle, les rivalités de villages, les envies de milieux. Il fait pénétrer des caractères qui n’ont rien de conventionnel, attendris par des affections qui se veulent éternelles, mais endurcis par les souffrances de la vie. Les grandes questions de l’existence s’y posent à travers le travail, la tendresse, et le souvenir du Ciel qui veille sur les jours.
Un livre qui, au jugement de Claudel, « commence en roman et finit en poème »