Description
En 1968 paraît L’Hérésie du XXe siècle, réquisitoire et inventaire implacable des collusions d’un épiscopat français avec progressisme, marxisme, modernisme et évolutionnisme. L’âme de ce manifeste : la même foi que Péguy, foi ardente et peu cléricale servie par une plume intransigeante. Jean Madiran, alors directeur de la revue Itinéraires, est soutenu par hommes d’Église, philosophes et écrivains parmi les plus éminents (Marcel De Corte, Henri Massis, Marcel Clément... et même Étienne Gilson).
L’ouvrage devient alors signe de ralliement et outil de résistance catholique face à l’effondrement doctrinal, liturgique, catéchétique, exégétique de l’après-concile en France.
Pour Jean Madiran, il y a une hérésie propre au XXe siècle et une crise spirituelle et sociale propre à notre pays, et son diagnostic demeure étonnamment d’actualité pour en caractériser les multiples aspects.