Une histoire du mal
Après le mystère de Dieu lui-même, il n’est sans doute pas de mystère plus grand que celui du mal. L’auteur en parcourant la Bible nous engage dans un combat plein d’espérance !
Après le mystère de Dieu lui-même, il n’est sans doute pas de mystère plus grand que celui du mal. L’auteur en parcourant la Bible nous engage dans un combat plein d’espérance !
Tenter de faire une histoire du mal, c’est chercher à savoir d’où provient son étrange puissance. Qu’est-ce que l’homme a fait pour mériter la lente auto-destruction de toutes ses valeurs ? Le livre de la Genèse, qui est le premier livre de la Bible, aborde, au cours des onze premiers chapitres, cette histoire du mal, sous ses différents aspects. Pourquoi le mal est-il plus facile que le bien ? Pourquoi la mésentente séculaire entre les deux sexes ? Pourquoi la violence ? Pourquoi le déluge et les apocalypses à répétition au cours de l’histoire ? Pourquoi ces différences entre les cultures, génératrices de conflits ? L’humanité peut-elle s’autodétruire ? Les hommes ont leurs petites réponses toutes prêtes à ces questions. Chaque culture humaine offre ses solutions au drame de la Puissance du mal. Mais, nous dit le livre de Job, la réponse de Dieu est différente.
A chaque époque, le Dragon semble avoir de beaux jours devant lui. A chaque époque, le mal paraît l’emporter. Et pourtant, comme le dit le poète allemand Hölderlin, « lorsque croît le péril croît aussi ce qui sauve. » C’est sous le signe de la Femme que le livre de la Genèse et le livre de l’Apocalypse envisagent l’avenir d’un monde délivré.