Histoire générale de la chouannerie
Face à la terreur ils ont choisi de dire non et de se battre pour sauvegarder la liberté…
Ils se sont battus et sont morts, pour l’honneur et la grandeur de Dieu et des Princes, pour leur honneur et le nôtre !
Face à la terreur ils ont choisi de dire non et de se battre pour sauvegarder la liberté…
Ils se sont battus et sont morts, pour l’honneur et la grandeur de Dieu et des Princes, pour leur honneur et le nôtre !
Si la chouannerie a inspiré les romanciers et donné lieu à des histoires consacrées à ses «figures» ou à des épisodes particuliers, elle a suscité peu d’ouvrages d’ensemble, parce qu’elle est bien loin d’avoir l’unité de l’insurrection vendéenne. L’auteur raconte avec brio les personnages et les moments significatifs de cette mosaïque de révoltes dispersées en Bretagne, en Normandie et dans le Maine, entrecoupées de trêves et d’intrigues. Le phénomène s’étend de la rébellion du Mainiot Jean Cottereau, dit Jean Chouan, en 1792, à l’exécution de l’irréductible Morbihannais Cadoudal, capturé à Paris en mars 1804.
Entre ces deux dates, on se passionne pour cette «guérilla du clair de lune», toute de surprises et d’esquives, de cris de chouette et de soldats fantômes, menée par des bandes dont la manière, parfois critiquable, est étroitement liée à la personnalité de ses chefs, qu’ils soient nobles ou paysans. Parmi ceux-ci, Cadoudal, que Napoléon tente de rallier, Boishardy, tué le jour de ses noces avec l’amazone Joséphine de Kercadio, Picot qui sévit en pays d’Auge, le comte de Frotté, âme de l’insurrection normande.
Un livre d’histoire qui se lit comme un roman d’aventures.