Avec Thomas d'Aquin
Une analyse pertinente qui, à l'aide de saint Thomas d'Aquin, replace l'homme dans son intégrité voulu par Dieu.
La science du grand Docteur nous aidera à découvrir l'inégalable dignité de l'intelligence humaine dont l'intelligence artificielle ne peut se prévaloir, car elle n'a pas de corps, ni d'esprit !
Qui saurait, de nos jours, rendre compte de la différence entre l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle ? Qui peut démontrer la qualité spirituelle de l'âme humaine ? Qui peut expliquer le processus de la connaissance propre à l'être humain, doté d'un corps animé par une âme ?
De telles questions se posent avec une acuité renouvelée depuis que les technosciences ont accompli d'immenses progrès. Les systèmes d'analyse informatique accompagnés de calculs d'algorithmes séduisent les chercheurs les plus perplexes. Le discours ambiant laisse entendre que l'être humain doit être repensé, réinventé, refaçonné. Sa condition mortelle et sa corporéité sont présentées comme des limites insupportables et des liens intolérables que la science transhumaniste se dispose à défaire au plus vite. Une nouvelle humanité, enfin libérée de ses contingences, va bientôt surgir !
Serait-ce donc que le corps soit une entrave, un handicap à la condition humaine ? On a souvent, et à tort, reproché à la foi catholique une vision culpabilisante du corps, opposant celui-ci à la pure spiritualité. La morale chrétienne a été taxée d'oppression par les maîtres à penser du XXe siècle. Et voilà qu'aujourd'hui, l'idéal consisterait à nier le corps !
La réflexion de saint Thomas d'Aquin, dont l'ampleur intellectuelle dépasse de beaucoup les ignorances contemporaines, nous aide à redécouvrir la dignité de l'être humain, son corps et son âme, selon l'harmonie originelle qu'il reçoit du Créateur.
Avant-propos
Introduction
- Une distinction essentielle : l'activité immanente et l'activité transitive
- Une activité particulière de l'intelligence humaine
- Bien connaître la nature des réalités créées permet d'éviter nombre d'erreurs concernant la nature de Dieu
- Ces considérations ne risquent-elles pas de créer un amalgame entre une approche scientifique et une recherche théologique ?
- Qu'appelle-t-on une substance intellectuelle ?
- Le propriétés des substances intellectuelles ne sont pas limitées à celle de l'intelligence
- Quelles sont les différences entre les activités du corps et celles de l'intellect ?
- Comment peut-on envisager l'union d'une substance intellectuelle, telle que l'âme, avec un corps ?
- La position de Platon concernant l'union de l'âme intellectuelle et u corps
- Comment distinguer l'âme intellectuelle de l'âme sensitive ?
- L'âme est la forme du corps
- L'âme intellectuelle, l'âme sensitive, l'âme nutritive
- L'âme est-elle une substance séparée étrangère et indifférente au corps ?
- Les avatars de l'âme : le médecin Galien
- L'âme « Harmonie » ?
- L'âme comme un corps ?
- L'intellect et la sensation ne sont pas une même faculté
- L'activité intellectuelle de l'âme n'est pas assimilable à l'imagination
- De quelle manière une substance intellectuelle peut-elle être forme du corps
- L'union de l'âme et du corps au principe de la connaissance intellectuelle
- Les deux facultés de l'âme : intellect possible et intellect agent. Réfutation des erreurs d'Averroès et d'Avicenne
- En guise de conclusion
Lexique
Père Xavier Géron, prêtre du diocèse d'Aix et Arles, ordonné en 1990 pour la fraternité ND de la Sagesse. Études de philosophie et théologie à Fribourg (CH), détenteur d'une licence canonique de théologie. Curé en paroisse sur plusieurs diocèses (Versailles, Rouen, Arras, Aix), prédicateur de retraites. Aumônier de la communauté des moniales bénédictines de l'Abbaye ND du Pesquié en Ariège (Foix) depuis 2021.
