Jaurès
Soucieux de vérité, Bernard Antony sort des sentiers battus de l’Histoire officielle, pour nous montrer le « vrai » Jaurès, tel qu’il fut. Un travail remarquable !
Soucieux de vérité, Bernard Antony sort des sentiers battus de l’Histoire officielle, pour nous montrer le « vrai » Jaurès, tel qu’il fut. Un travail remarquable !
Vous croyiez savoir, sinon tout, au moins presque tout sur Jean Jaurès, icône républicaine, laïque et obligatoire ? Oubliez tout. A la veille du centième anniversaire de sa mort (il a été assassiné le 31 août 1914), Bernard Antony nous livre un autre « monument Jaurès », bien différent de celui figé pour l’éternité au Panthéon.
Loin de l’image d’Épinal qu’on raconte aux enfants des écoles républicaines, laïques et obligatoires elles aussi, mais aussi aux grandes personnes sommées de chanter le los du tribun de Carmaux, Bernard Antony, qui est un du « pays » de Jaurès, s’est livré à un véritable travail d’investigateur.
Et il nous le montre dans sa famille, dans ses études (de Castres à la rue d’Ulm), en amoureux transi, en élu du Midi albigeois, mais aussi, très vite, en idéologue féroce dont l’acharnement contre l’Eglise catholique passe l’entendement.
Conçue en deux parties, « Histoire de Jaurès » et « Jaurès l’historien », cette étude, très fouillée, est la toute première du genre. Enkysté dans une utopie archaïque et dans une aversion antichrétienne militante et constante, c’est un « autre » Jaurès que l’on découvre là. Dans son effrayante authenticité.