Jeanne d’Arc
La noble et grande victoire de la chétive bergère de Domrémy.
Une des plus belles pages de notre histoire de France.
La noble et grande victoire de la chétive bergère de Domrémy.
Une des plus belles pages de notre histoire de France.
Le 21 février 1431 s’ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.
Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups.
Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.
Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Eglise et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.
Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.
Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.
Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue...
Il y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.