Une lecture mystique de la Passion
Une réflexion contemplative qui laisse entrevoir l'insondable mystère de la souffrance.
En s’offrant sur la croix Jésus ne renonce pas à sa joie profonde, celle qui lui vient de son union intime avec son Père. C'est cette joie profonde qui devient pour le chrétien source d’espérance, apportant lumière et paix, avec la certitude que Dieu est avec nous.
Tout en souffrant terriblement, Jésus était dans une joie profonde au moment d'offrir son sacrifice au Père pour chacun de nous. « J'ai pensé à toi dans mon agonie ; j'ai versé telles gouttes de sang pour toi » : telle fut, selon Pascal, la pensée du Christ en croix.
Cette méditation du père Descouvemont nous invite à contempler la Passion du Christ, en qui la souffrance ne s'oppose pas à la joie. L'auteur sollicite autant la raison que le coeur pour nous faire entrer dans ce mystère et nous laisser entrevoir un reflet de la joie divine qui s'accomplit dans l'instrument de la Rédemption.
Un livre salutaire, qui éclaire une question touchant le coeur de la foi chrétienne et déterminante pour la vie spirituelle : l'immense compassion que Dieu éprouve à notre égard ne l'empêche pas d'être infiniment heureux. Voilà la Bonne Nouvelle que nous avons à vivre et à proclamer !
Préface de la première édition
Introduction
PREMIÈRE PARTIE
UN ÉNORME PARADOXE : UNE SOUFFRANCE INDICIBLE DANS UNE JOIE SANS FAILLE
Une souffrance dès sa conception
1. Joie et souffrance en Jésus de Nazareth
Les trois niveaux de la conscience de Jésus
La souffrance du Verbe incarné
La joie du Verbe incarné
Le regard des chrétiens sur la coexistence de la joie et de la souffrance en Jésus
2. Joie et souffrance en Jésus ressuscité
Entré pour toujours dans la gloire du Père
En agonie jusqu'à la fin du monde
Sensible à l'amour ou à l'indifférence de ses frères
3. Joie et compassion dans le cœur de Dieu
Un océan d'amour et de joie
La compassion infinie de Dieu
La joie et la tristesse que nous procurons à Dieu
DEUXIÈME PARTIE
UNE HYPOTHÈSE NOUVELLE : LA KÉNOSE DE DIEU
4. Par amour, Dieu renonce à son bonheur
La kénose de l'Incarnation
La kénose de la Création
La kénose de la Trinité
Dieu est comme obligé de créer le monde
5. Dieu ne peut pas renoncer à être lui-même
Le Fils de Dieu ne peut pas renoncer aux attributs de sa nature divine
Dieu ne s'est pas retiré du monde
Il n'existe pas de scission entre le Père et le Fils
Dieu n'était nullement obligé de créer le monde
Conclusion
Annexes
1. Un certain nombre de théologiens de la kénose reconnaissent que Dieu ne peut pas « changer »
2. Une nouvelle forme de monophysisme apparaît aujourd'hui
