Là-bas, au loin, si loin
Un recueil qui fait entrer l’imaginaire dans le réel. Monde perdu, monde halluciné du panthéon raspailien ou chacun dans sa fuite implore un peu de lumière, donnant au voyage le sens d’une quête.
Un recueil qui fait entrer l’imaginaire dans le réel. Monde perdu, monde halluciné du panthéon raspailien ou chacun dans sa fuite implore un peu de lumière, donnant au voyage le sens d’une quête.
Lecteurs ! Vous allez embarquer sur un navire étrange, un bâtiment littéraire. Il a largué les amarres il y a cinquante ans, à moins que ce ne fussent cinquante siècles (mais les faire-part de naissance importent-ils, en littérature ?). C’est un vaisseau de légende. L’équipage ? Des hommes inaptes à la vie moderne. Son port d’attache ? La mélancolie ou la lucidité, ce qui revient au même. Sa destination ? Tout horizon perdu.
Vous vous apprêtez à voguer là-bas, au loin, si loin..., vers des horizons dissous dans la lumière. Vous croiserez des ciels de pluie, des mers labourées, des steppes sans contours, des forêts harassées. Vous rencontrerez des spectres, errant dans les brumes. Le monde n’a plus besoin de ces hommes. Pour eux, finalement, c’est une chance. Chassés par leurs semblables, ils échappent au pire.
Et qui se souvient d’eux ? Raspail.