Libres réflexions sur la peine de mort / Jean-Louis Harouel
Ref. LUX5098

Libres réflexions sur la peine de mort

Auteur(s) :Jean-Louis Harouel

Avec clarté et beaucoup d’à-propos, J.-L. Harouel analyse la genèse des fureurs de l’idéologie abolitionniste, fruit d’un humanisme dévoyé qui donne : la garantie de pouvoir tuer en ayant la certitude de ne pas être tué !
« Que deviennent les soi-disant Droits de l’homme dans une société qui tue des milliers d’innocents et qui laisse en liberté le criminel ? »

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« La liberté d’exprimer sa pensée, même quand elle est contraire à l’opinion
du plus grand nombre ou de tous, même quand elle froisse
les sentiments de quelques-uns ou de beaucoup,
même quand elle est généralement tenue pour absurde ou criminelle,
tourne toujours l’avantage de la vérité objective. »

On présente aujourd’hui l’abolition de la peine de mort comme un progrès majeur de civilisation. En est-il vraiment ainsi ? S’inscrivant en faux contre la vulgate ambiante, Jean-Louis Harouel propose une autre lecture, iconoclaste et originale.
Il montre que, contrairement aux apparences — et a ce que bien des gens croient sincèrement —, la phobie de la peine de mort qui caractérise aujourd’hui l’Europe occidentale ne procédé pas du Tu ne tueras pas de la Bible, mais est un des effets d’une religion séculière ayant pris le relais du communisme comme projet universel de salut terrestre : ce que l’auteur appelle « la religion des droits de l’homme ». Or celle-ci est la continuatrice de vieilles hérésies oubliées qui manifestaient une grande désinvolture à l’égard de la vie des innocents, tout en professant un amour préférentiel envers les criminels, considérés comme d innocentes victimes.
Là se trouve la source de l’humanitarisme anti-pénal qui a fait triompher l’abolition de la peine de mort, laquelle, même très peu appliquée, constituait la clé de voûte d’un système pénal fondé sur l’idée de responsabilité. Au lieu de quoi, la suppression de la peine capitale a frayé la voie à une perversion de la justice — l’imposture de la perpétuité de vingt ans ! — au profit des criminels et au détriment de la sécurité des innocents.
Sommaire
    Introduction
  1. I - Hugo contre la peine de mort : une escroquerie intellectuelle
    1. Hugo ne s’intéresse qu’au criminel
    2. Une compassion sélective au profit du criminel
    3. L’escamotage du crime et de la victime
    4. Un criminel si attachant : Victor Hugo soi-même
    5. Une extraordinaire duperie intellectuelle
    6. Hugo aimait les assassins
    7. Hugo, prototype de l’intellectuel de gauche abolitionniste
    8. Hugo et le mythe du criminel victime et innocent
    9. L’invocation inadéquate d’un principe d’Église
    10. L’affirmation religieuse d’une idéologie anti-pénale
    11. Aimer Hugo sans être sa dupe
  2. II - La peine de mort, legs de la civilisation chrétienne
    1. Le faux argument du « Tu ne tueras pas »
    2. L’Évangile : exaltation du pardon sans condamnation de la peine de mort
    3. Les apôtres pour la peine de mort
    4. La tentation d’appliquer le « Tu ne tueras pas » au juge
    5. Le rejet par Saint Augustin du laxisme envers les criminels
    6. La peine de mort, prérogative licite de l’État
    7. Le pape chef d’État : mille ans de peine de mort
    8. Peine de mort et félicité du bon larron
    9. Religion chrétienne et pérennité de la peine de mort aux États-Unis
  3. III - Religion des droits de l’homme et abolition de la peine de mort
    1. La mutation des droits de l’homme en une religion séculière
    2. Un avatar de la religion de l’humanité prenant le relais du communisme
    3. La religion des droits de l’homme, mortelle aux peuples européens
    4. Religion des droit de l’homme et dénaturation du droit
    5. Religion des droits de l’homme et abandon par l’État de sa mission sécuritaire
    6. La barbarie de l’humanitarisme judiciaire
    7. L’indifférence morale inhérente aux religions séculières
    8. Les victimes frappées d’inexistence par l’idéologie anti-pénale
    9. Le caractère discriminatoire de l’idéologie anti-pénale
    10. L’Église à la remorque de la religion des droits de l’homme
    11. Perversion de la démocratie et abolition de la peine de mort
    12. Le mépris des élites abolitionnistes pour le sentiment populaire
    13. La religion des droits de l’homme et le mur des cons
  4. IV - Gnose, millénarisme et amour des criminels
    1. La gnose : divinisation de l’individualisme et subversion
    2. Le millénarisme : avenir radieux et révolution
    3. De la gnose et du millénarisme à la religion des droits de l’homme
    4. L’idée gnostico-millénariste du criminel victime innocente
    5. Le mépris de la gnose et du millénarisme envers la morale
    6. L’amour contre la justice : Marcion
    7. Les origines gnostiques et l’amour des assassins
    8. L’amour des criminels popularisé par le romantisme
    9. La justice pervertie par l’amour des criminels
  5. V - Résister à la phobie de la peine de mort
    1. La comparabilité entre peine de mort et humanisme
    2. Kant, Stendhal et Freud pour la peine de mort
    3. La prétendue illégitimité de la peine de mort
    4. La question du caractère dissuasif de la peine de mort
    5. La peine de mort, protectrice de la vie des policiers
    6. Le nécessaire retranchement de la société des éléments dangereux
    7. L’imposture de la perpétuité de vingt ans
    8. Présence du mal en l’homme et plaisir de tuer
    9. La société fait bien mourir des innocents
    10. La survalorisation de la vie des assassins
    11. La légitimité de l’attachement populaire à la peine de mort
    12. Resocialiser un Gilles de Rais
    13. La peine de mort indispensable à la justice
    14. Hugo poète épique : la justice veut la mort des monstres
    Conclusion
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Référence
LUX5098
Pagination
208
Dimensions
13 × 20
EAN
9782220096421
Poids (kg)
0.26
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On saura gré à Jean-Louis Harouel de ses Libres réflexions, constituant une remarquable approche historique, culturelle et pénale sur le sujet.¬¬ Toutefois nous croyons utile de faire part à nos lecteurs de la position actuelle du magistère de l’Église catholique : ¬ « Pendant longtemps, le recours à la peine de mort de la part de l’autorité légitime, après un procès régulier, fut considéré comme une réponse adaptée à la gravité de certains délits, et un moyen acceptable, bien qu’extrême, pour la sauvegarde du bien commun. Aujourd’hui on est de plus en plus conscient que la personne ne perd pas sa dignité, même après avoir commis des crimes très graves. En outre, s’est répandue une nouvelle compréhension du sens de sanctions pénales de la part de l’État. On a également mis au point des systèmes de détention plus efficaces pour garantir la sécurité à laquelle les citoyens ont droit, et qui n’enlèvent pas définitivement au coupable la possibilité de se repentir. C’est pourquoi l’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que « la peine de mort est inadmissible car elle attente à l’inviolabilité et à la dignité de la personne » et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde. »