Ma trente troisième année
Le récit bouleversant d’un prêtre de Prusse orientale déporté en Russie soviétique en 1945 avec nombre de ses compatriotes.
Toute la foi en la victoire de l’humain sur l’inhumain !
Le récit bouleversant d’un prêtre de Prusse orientale déporté en Russie soviétique en 1945 avec nombre de ses compatriotes.
Toute la foi en la victoire de l’humain sur l’inhumain !
Nous avons aujourd’hui quelques difficultés à bien situer la paroisse de Süßenberg, l’Ermland qui l’entoure et plus largement la « Prusse-Orientale ». Dans cette province, séparée du reste des pays allemands depuis 1920 par le « couloir de Dantzig », vivaient depuis des siècles des Allemands : presque deux millions, dit-on, qui, en 1945, devront tous partir, parmi les douze millions de déplacés. Le récit de l’abbé Fittkau garde sa valeur, et même son actualité, en ce qu’il nous instruit sur l’homme. Il nous révèle la violence brutale dont l’être humain est capable, mais aussi le courage et la persévérance dans l’honneur qui se trouvent dans son cœur. Ce n’est pas un réquisitoire, un livre qui crie vengeance, mais l’humble itinéraire d’un chrétien pris dans l’engrenage cruel d’une guerre : au milieu des mesquineries et des méchancetés, à travers la faim et la maladie, un prêtre rencontre l’amitié de son Dieu et relit, dans un pauvre missel dévasté, des Paroles soudain nouvelles. Et cette relecture de la Parole est inséparable des rencontres fraternelles que Dieu lui suscite. Il nous remet en mémoire, sans prêcher, que le second commandement est pareil au premier.
Plusieurs fois réédités en Allemagne, ces souvenirs de déportations ont été traduit dans les principales langues européennes ainsi qu’en malais.