Description
Retraite prêchée à Genève en 1973 par le
Cardinal Charles Journet
Ce texte du Cardinal Charles Journet date de 1973. C’était deux ans avant sa mort. Nous avons en ces pages la transcription d’une retraite prêchée à Genève et enregistrée. Ces pages contiennent une théologie à la fois contemplative et combative. Le Cardinal passait d’un registre à l’autre avec une suprême aisance ! On le voit ici, il n’a rien perdu de son art de dépister une erreur, mais rien non plus de sa rigueur de grand théologien !
Ce qui, en ces pages brûlantes, nous est apparu nouveau, c’est qu’à côté de vues théologiques solidement charpentées, le Cardinal Journet nous a laissé le témoignage d’un besoin toujours grandissant du dialogue. Dialogue d’abord avec ses auditeurs : « Cette Église sainte, sans tache, ni ride, est-ce qu’elle existe ?…Elle existe dans votre cœur. Vous avez en vous une lumière intérieure qui vous arrache à votre misère. Vous avez touché une lumière, vous vous dites : mais c’est l’Église qui est en moi. »
Mais là où le dialogue devient poignant, c’est dans les pages sur la Communion : « Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, ayez pitié de nous. Le prêtre, à ce moment-là, rassemble devant lui le mystère de la tragédie du monde ; et puis il y a cette douceur de l’Agneau... Il peut ôter le péché et le péché est là. » (Extraits de l’introduction).