Description
Dès la fin des hostilités, la guerre civile espagnole a été décrite et expliquée par l’immense majorité des historiens comme l’aboutissement d’une agression sanglante commise par les militaires franquistes contre la jeune république du Front populaire. Le récit officiel avait établi une fois pour toutes que la coalition de gauche défendait la légalité, la liberté et l’épanouissement des travailleurs.
Jusqu’à la parution de ce livre de Pio Moa.
Issu de la gauche radicale, ardent militant anti-franquiste, Moa ne reprend pas les préjugés du régime de Franco pour mener sa grande enquête sur les origines et le déroulement de la guerre. Au contraire, il se plonge dans la documentation historique des mouvements de gauche et en particulier dans l’étude complète et minutieuse des archives socialistes de la Fondation Pablo Iglesias. Il y découvre des sources majeures qui font radicalement évoluer son analyse et le poussent à mettre en lumière pour la première fois l’écrasante responsabilité de la gauche. C’est bien le mouvement révolutionnaire et l’effondrement de l’Etat qui ont entraîné le soulèvement de juillet 1936 et non l’inverse.
Dans ce livre-événement, il dissèque un par un les grands mythes de la période, ces vérités construites pour rester intouchables : « héros » politiques, bataille de Madrid, massacres de Badajoz, Brigades internationales, siège de l’Alcazar de Tolède, soutiens fascistes et soviétique, etc.., tous les récits officiels y sont méthodiquement confrontés au réel, à l’examen logique et sourcé des faits.
À la fin de cette étude magistrale, le lecteur a le sentiment d’avoir enfin levé une partie du voile qui obscurcit depuis tant de décennies la compréhension de cette épouvantable hécatombe.