Description
Volume I des Œuvres romanesques de Fédor Dostoïevski. Traduction du russe, avant-propos et notes d’André Markowicz.
Janvier 1846, Fédor Dostoïevski entre par la grande porte dans le monde littéraire. Il vient d’avoir 25 ans, dans quatre ans sa carrière, brutalement va s’interrompre. Sous sa jeune plume se bouscule déjà de nombreuses idées encore embryonnaires.
CE VOLUME CONTIENT LES 14 PREMIERS OUVRAGES DE F. DOSTOÏEVSKI :
• Les Pauvres Gens
* Paru pour la première fois dans en janvier 1846 Les Pauvres Gens est considéré comme le premier roman social jamais écrit en russe. Bielinski, le plus grand critique de son temps, parlant des Pauvres Gens à Dostoïevski lui dit : Pour vous, parce que vous êtes artiste, la vérité s’est révélée entière. Elle est un don que vous avez en vous. Restez lui fidèle et vous serez un grand écrivain...
• Le Double
* Publié seulement en 1866, dans sa version définitive Le Double fut loin de connaître le succès des Pauvres Gens. Dostoïevski lui-même reconnaît : cette nouvelle, le l’ai positivement ratée, ajoutant à juste titre : l’idée en était assez lumineuse, et je n’ai jamais rien lancé de plus sérieux que cette idée.
• Monsieur Prokhartchine
* Inspiré de l’une des “petites tragédies” de Pouchkine, Monsieur Prokhartchine utilise pour la première fois la psychologie de l’avarice. Atrocement mutilé par ces messieurs de la censure,
Prokhartchine reçoit beaucoup d’éloges, même si les critiques négatives ne manquent pas.
• Un roman en neuf lettres
* Écrit en une seule nuit, Un roman en neuf lettres suit le modèle épistolaire des Pauvres Gens, accentuant un procédé, déterminant pour toute l’œuvre future, celui du narrateur de mauvaise foi.
• La Logeuse
* Aujourd’hui, j’ai des idées plus originales, plus vivantes et lumineuses…
La Logeuse marque un changement profond dans la manière de Dostoïevski, entre rêve et réalité il tient en haleine le lecteur tout le temps du récit. […] Ma plume est dirigée par une source d’inspiration qui me jaillit directement de l’âme.
• Les Annales de Pétersbourg
* Dans Les Annales de Pétersbourg, Dostoïevski aborde explicitement le thème de la Russie, en référence à la ville de Pétersbourg, lieu littéraire par excellence et à la mémoire rayonnante de ses deux maîtres Pouchkine et Gogol.
• Polzounkov
* Publié en 1848 Polzounkov est la première tentative de Dostoïevski de représenter le bouffon, personnage à l’existence mêlée de haine et d’humiliation.
• Un cœur faible
* Prototype concret dans la réalité, le héros d’Un cœur faible annonce une situation typique de l’œuvre de Dostoïevski : la force trop puissante de la beauté ou du bonheur.
• La Femme d’un autre et le Mari sous le lit
* Mettant en lumière l’humour très particulier de Dostoïevski, La Femme d’un autre et le Mari sous le lit est propre au style des vaudevilles des années 1840 et annonce L’Eternel Mari.
• Le Voleur honnête
* Courte nouvelle qui appartenait au cycle inachevé des Carnets d’un inconnu. Premier des ivrognes de Dostoïevski, Emilia laisse entrevoir le fameux Marméladov de Crime et Châtiment.
• Un sapin de Noël et un mariage
* Brève nouvelle où apparaît deux thèmes fondamentaux, celui de l’enfant pensif et celui du viol de la petite fille.
• Les Nuits blanches
* Situé dans le roman sentimental, on ne peut qu’être frappé par la dimension polémique des Nuits blanches. La critique de l’époque met en valeur la réussite de Dostoïevski dans ce roman.
• Nétotchka Nezvanova
* Roman sans exemple, hors de toute comparaison, Nétotchka Nezvanova est écrit avec passion : J’ai toujours l’impression que je lance un défi à toute notre littérature, aux revues et aux critiques… L’ambition de Dostoïevski est donc immense dans ce qui demeure un roman de formation.
• Le Petit Héros
* Dostoïevski est en prison depuis avril 1849 lorsqu’il écrit Le Petit Héros. « Un conte pour enfants » dont le charme, la fraîcheur et l’innocence surprennent.
Sommaire
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• Les Pauvres Gens
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* Paru pour la première fois dans en janvier 1846 Les Pauvres Gens est considéré comme le premier roman social jamais écrit en russe. Bielinski, le plus grand critique de son temps, parlant des Pauvres Gens à Dostoïevski lui dit : Pour vous, parce que vous êtes artiste, la vérité s’est révélée entière. Elle est un don que vous avez en vous. Restez lui fidèle et vous serez un grand écrivain...
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• Le Double
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* Publié seulement en 1866, dans sa version définitive Le Double fut loin de connaître le succès des Pauvres Gens. Dostoïevski lui-même reconnaît : cette nouvelle, le l’ai positivement ratée, ajoutant à juste titre : l’idée en était assez lumineuse, et je n’ai jamais rien lancé de plus sérieux que cette idée.
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• Monsieur Prokhartchine
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* Inspiré de l’une des “petites tragédies” de Pouchkine, Monsieur Prokhartchine utilise pour la première fois la psychologie de l’avarice. Atrocement mutilé par ces messieurs de la censure,
Prokhartchine reçoit beaucoup d’éloges, même si les critiques négatives ne manquent pas.¬
• Un roman en neuf lettres
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* Écrit en une seule nuit, Un roman en neuf lettres suit le modèle épistolaire des Pauvres Gens, accentuant un procédé, déterminant pour toute l’œuvre future, celui du narrateur de mauvaise foi.¬
• La Logeuse
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* Aujourd’hui, j’ai des idées plus originales, plus vivantes et lumineuses…
La Logeuse marque un changement profond dans la manière de Dostoïevski, entre rêve et réalité il tient en haleine le lecteur tout le temps du récit. […] Ma plume est dirigée par une source d’inspiration qui me jaillit directement de l’âme.
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• Les Annales de Pétersbourg
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* Dans Les Annales de Pétersbourg, Dostoïevski aborde explicitement le thème de la Russie, en référence à la ville de Pétersbourg, lieu littéraire par excellence et à la mémoire rayonnante de ses deux maîtres Pouchkine et Gogol.¬
• Polzounkov
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* Publié en 1848 Polzounkov est la première tentative de Dostoïevski de représenter le bouffon, personnage à l’existence mêlée de haine et d’humiliation.¬
• Un cœur faible
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* Prototype concret dans la réalité, le héros d’Un cœur faible annonce une situation typique de l’œuvre de Dostoïevski : la force trop puissante de la beauté ou du bonheur.¬
• La Femme d’un autre et le Mari sous le lit
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* Mettant en lumière l’humour très particulier de Dostoïevski, La Femme d’un autre et le Mari sous le lit est propre au style des vaudevilles des années 1840 et annonce L’Eternel Mari.¬
• Le Voleur honnête
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* Courte nouvelle qui appartenait au cycle inachevé des Carnets d’un inconnu. Premier des ivrognes de Dostoïevski, Emilia laisse entrevoir le fameux Marméladov de Crime et Châtiment.
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• Un sapin de Noël et un mariage
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* Brève nouvelle où apparaît deux thèmes fondamentaux, celui de l’enfant pensif et celui du viol de la petite fille.¬
• Les Nuits blanches
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* Situé dans le roman sentimental, on ne peut qu’être frappé par la dimension polémique des Nuits blanches. La critique de l’époque met en valeur la réussite de Dostoïevski dans ce roman.¬
• Nétotchka Nezvanova
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* Roman sans exemple, hors de toute comparaison, Nétotchka Nezvanova est écrit avec passion : J’ai toujours l’impression que je lance un défi à toute notre littérature, aux revues et aux critiques… L’ambition de Dostoïevski est donc immense dans ce qui demeure un roman de formation.¬
• Le Petit Héros
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* Dostoïevski est en prison depuis avril 1849 lorsqu’il écrit Le Petit Héros. « Un conte pour enfants » dont le charme, la fraîcheur et l’innocence surprennent.