Description
« La cellule du solitaire est le lieu où l’âme, enveloppée de silence, participe à la plénitude du mystère qui ramène dans le sein du Père le Fils crucifié et ressuscité des morts. Ainsi le moine, lorsqu’il tend sans relâche à s’unir au Seigneur, réalise en lui ce qui est le somment de l’action de l’Église et la source d’où jaillit toute sa force » (Statuts cartusien)
« II était d’une très haute importance que le genre de vie des anachorètes, saint entre tous, cultivé et maintenu pendant tant de siècles par les monastères, fût restitué dans son état primitif par saint Bruno...
S’il fut nécessaire, en effet, à d’autres époques, que l’Église de Dieu comptât de ces anachorètes... entièrement éloignés et séparés pour toute leur vie de la société des hommes afin de travailler au salut éternel de ceux-ci par un apostolat caché et silencieux... aujourd’hui plus que jamais, ils ont raison d’être et de prospérer, alors que nous voyons tant de chrétiens, négligeant la méditation des choses célestes, rejetant même toute pensée de salut éternel, rechercher sans nul frein les biens de la terre et les plaisirs du corps, adopter les mœurs païennes entièrement opposées à l’Évangile, et les afficher dans leur vie privée comme dans leur vie publique.
Ceux dont le zèle assidu se voue à la prière et à la pénitence, bien plus encore que les ouvriers appliqués à cultiver le champ du Seigneur, contribuent au progrès de l’Eglise et au salut du genre humain ; car s’ils ne faisaient pas descendre du ciel l’abondance des grâces divines pour arroser ce champ, les ouvriers évangéliques ne tireraient de leur travail que de bien plus maigres
fruits. » (Pie XI).