Description
Si le chant grégorien donne à la prière de l’Église et des âmes une profondeur, une douceur, un charme inimitables, le chant de l’orgue le complète fraternellement en ajoutant sa note de gloire. La tradition de l’Église ne se trompe pas lorsqu’elle inspire à toutes les églises et à toutes les abbatiales de se doter d’un orgue. L’orgue est l’expression musicale du mont Thabor ; il est la mémoire du chant triomphant des Hébreux lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem ; il est l’avant-gout de notre arrivée glorieuse dans le sein du Père et du chant éternel que toute la création récapitulée dans le Christ, présentera au Père dans la lumière du Saint-Esprit.
(Extrait de la présentation)
La qualité de la musique dépend de la pureté et de la grandeur de la rencontre avec le divin. La grande musique sacrée est une réalité de haute portée théologique dont la signification perdure pour la foi de toute la chrétienté. Il est clair qu’elle ne saurait disparaître de la liturgie et que sa présence peut-être une forme de participation spéciale à la célébration sacrée, au mystère de la foi.
(Benoît XVI)