Le Prince Eric
[...] Jef, toujours immobile, regardait Éric, plus blanc qu’un perce-neige. Ses mains tremblaient. Mais il n’avait pas bougé de sa chaise...
À partir de 12 ans.
[...] Jef, toujours immobile, regardait Éric, plus blanc qu’un perce-neige. Ses mains tremblaient. Mais il n’avait pas bougé de sa chaise...
À partir de 12 ans.
Qui n’est ni une préface, ni un avant propos, mais sur lequel il est néanmoins préférable de jeter un rapide coup d'œil
Ici s’achève l’histoire du Bracelet de vermeil ici commence celle du Prince Éric
1. Dans lequel Éric manifeste, malgré les craintes de Jef et l’opposition du comte Tadek, un goût marqué pour le gouvernement personnel. Ce qui en résulte
2. Dans lequel la patrouille du Loup voit ses projets subitement modifiés et prolonge son séjour en Allemagne
3. Dans lequel on retrouve Éric sans le retrouver, et fait la connaissance de Jef sans la parfaire
4. Qui ne saurait être intitulé que « La cicatrice », et dans lequel les lecteurs du Bracelet de vermeil feront utilement appel à leurs souvenirs
5. Dans lequel le lecteur reçoit enfin les explications nécessaires à l’intelligence des événements et se trouve à même d’apprécier les mille et une qualités de Jef
6. Suite du précédent
7. Lequel est sans contredit le plus bref des treize et n’apporte à l’ensemble du récit qu’un supplément de clarté strictement limité
8. Où l’on voit les conseillers s’entretenir successivement avec Ralfsen, le médecin et Yngve, les Loups avec Jef et leur ambassadeur
9. Que chacun baptisera comme il l’entendra, l’auteur n’ayant pu trouver de titre à sa convenance
10. Dans lequel, ayant cueilli les fleurs de l’espérance, Éric en fait un joli bouquet, les Loups goûtent au vin de la victoire, et le lecteur se souvient que la roche Tarpéienne est près du Capitole
11. Dans lequel Yngve s’embarque pour un très long voyage
12. Que les mères de famille ne liront peut-être pas sans une secrète appréhension
13. Qu’il me plairait d’intituler « Éric le Magnifique », et qui sera le dernier du récit
Qui n'est ni un fin, ni une conclusion, et se termine par une promesse de l'auteur au lecteur
Postface
Serge Dalens, de son vrai nom Yves de Verdilhac. À l'âge de 23 ans, en duo avec son ami Pierre Joubert, il imagine, en une nuit, l'argument hugolien d'un roman étrange au suspense haletant : la légende du Prince Eric est née. Les quatre premiers tomes parurent ainsi entre 1937 et 1947 aux Éditions Alsatia. Serge Dalens compléta la série de deux tomes, en 1984 et 1992. Chaque ouvrage fut un best-seller.
Pierre Joubert publia ses premiers dessins en 1927 dans la revue Scout de France. Compagnon de la première heure de Serge Dalens, l'illustrateur devint indissociable de la saga du Prince Eric : il réalisa les dessins de la première édition du Bracelet de vermeil au cours de son service militaire, dans la seule salle suffisamment éclairée de la caserne. Si ses illustrations se sont enrichies au fur et à mesure des différentes éditions, son dessin au trait dynamique et très expressif incarne à merveille l'idéal de jeunesse et d'énergie porté par le texte de Dalens.