Aucun homme, aucune femme de bonne volonté ne pourra en disconvenir : les abus sexuels sont toujours un drame, et la lourdeur de ce crime est aggravée quand il est commis par une personne tenue d’incarner une autorité humaine, morale et spirituelle.
Au cours de l’automne 2021, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) a provoqué un raz de marée médiatique qui a soulevé d’intenses émotions dans l’opinion publique.
Méthodologie douteuse, habile usage de l’outil médiatique, chiffres fantaisistes, arrière-fonds idéologiques très orientés, grands flottements théologiques et juridiques, anachronismes notoires, mise au pilori des voix qui émettaient des réserves sur son contenu : la commission fut, de fait, indépendante, elle ne fut certainement pas neutre.
Comme le dit l’adage, « les paroles volent, les écrits restent », l’heure est donc venue d’oser démythifier ce rapport très controversé.
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Préface
- Introduction
- Les arrière fonds idéologiques (très) orientés d’une commission
- La nomination d’une commission
- Les sources d’une scission dans l’Église de France
- L’« indépendance » d’une commission
- Le déni face à l’Académie catholique
- Le raz-de-marée idéologique
- La grande confusion
- Une méthodologie douteuse
- La question des fameux chiffres !
- D’autres étrangetés notables
- Ecclésiologie
- La théologie sacerdotale catholique fidèle à Vatican II face à la théologie sacerdotale du rapport Sauvé
- Les femmes et les laïcs
- Pardon et confession
- Le sacerdoce en aumônerie de prison
- La question théologique
- L’exégèse
- Le sixième commandement
- Un prélèvement hasardeux
- Les grands flottements juridiques
- La question financière
- Droit civil et Droit canon