Description
L’homme qui partageait son manteau
Un cavalier coupe son manteau pour le partager avec un pauvre transi de froid. La scène se passe vers 334, un soir d’hiver à Amiens. Cette image de saint Martin est devenue le symbole même de la charité.
Comment depuis le IVe siècle, cet homme a-t-il pu laisser un souvenir aussi vif ? Vous le découvrirez en lisant Saint Martin de Tours. Le parcours de ce soldat né en Hongrie en 316 est une aventure extraordinaire : l’énergie, la force de persuasion, la foi de Martin et ses miracles ont conquis, converti, édifié, transformé l’Europe. Marcheur, passeur de frontières, Martin a porté sa parole dans tous les pays. En France, sa renommée est si forte que la ville de Tours, où il fut inhumé en 391, devint un lieu de pèlerinage réputé dans tout l’Occident.
Saint Martin a laissé des traces éclatantes dans les pays qu’il a habités ou traversés. En témoigne le patronyme de « Martin », le plus répandu en France. 220 villes portent son nom et 3 700 monuments lui sont dédiés. Il en est de même dans plusieurs pays d’Europe. Peintures, sculptures, vitraux... racontent la charité de saint Martin, attestant de son extraordinaire popularité. Il est fêté en Hongrie, où il est né, en Italie, où il a vécu sa jeunesse, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg...
La valeur du partage incarnée par saint Martin a été rappelée lors de la création, en 2005, du Centre culturel européen Saint-Martin de Tours. Les « chemins de Saint-Martin » créés sous l’égide du Conseil de l’Europe ouvrent aujourd’hui de nouvelles voies à la spiritualité.