Description
Plus l’on tue au nom d’Allah, plus l’Occident combat « l’islamophobie »
et plus on parle en bien de l’islam pour ne « pas faire l’amalgame ».
Tel est le paradoxe de « l’islamiquement correct » selon lequel, loin de déclencher dans nos sociétés culpabilisées une mise à l’index des préceptes sacrés qui justifient la violence jihadiste, la médiatisation des attentats terroristes renforce en fait l’attractivité de l’islam. Alexandre del Valle montre que la violence jihadiste n’est en aucun cas un simple problème sécuritaire « étranger à l’islam » mais bien le plus efficace outil du prosélytisme islamique. Et ceci s’explique d’abord par la lutte obsessionnelle contre « l’islamophobie » exigée par les pôles de l’islamisme mondial, qui aboutit à faire de l’islam une religion intouchable, au-dessus de toutes les autres.
L’auteur décrit la stratégie de conquête des piliers mondiaux de l’islamisme sunnite (Ligue islamique mondiale, Organisation de la Coopération islamique, ISESCO, Frères musulmans, Turquie néo-ottomane d’Erdogan) qui prônent la « désassimilation » et cherchent, sous couvert de criminalisation de la critique de l’islam, à soumettre les démocraties occidentales à l’exceptionnalisme musulman. D’où l’évocation récurrente de la supposée « supériorité morale, philosophique et scientifique de l’islam » (dont témoignerait l’âge d’or d’Al-Andalus), envers lequel l’Occident serait redevable. En s’appuyant sur les meilleures recherches historiques, Del Valle dégonfle ce mythe fondateur du suprémacisme musulman.
En mettant à jour la complicité entre « coupeurs de têtes » (islamo-terroristes) et « coupeurs de langues » (lobbies anti-islamophobes), Del Valle réalise une démonstration jamais produite à ce jour, et apporte la preuve que le jihadisme et l’islamiquement correct fonctionnent profondément de concert.