Fabuleux récit d’aventures, les Mémoires du P. John Gérard s’inscrivent dans un contexte de persécutions à outrance contre l’Église catholique. Missionnaire intrépide, il nous laisse le témoignage d’un zèle ardent et d’une foi digne des premiers chrétiens.
2 novembre 158. L’Invincible Armada vient d’être défaite. Les Anglais voient des espions partout. La chasse au Jésuite est ouverte, les prisons regorgent d’adeptes de la vieille religion, à Tyburn on étripe à tour de bras, le sang des martyrs coule à flots.
C’est justement le moment par le Père Gérard pour débarquer, de nuit, sur la côte, bien décidé à ramener ses compatriotes à la vraie foi, ou à mourir. Quand il se rembarque, le 3 mai 1606, au nez et à la barbe des limiers de sa Majesté, il a organisé une Église des Catacombes, raffermi la foi, converti à tour de bras, connu tous les périls, affronté tous les maux, la prison, la torture…
Sans son évasion de la Tour de Londres, ce n’est pas son Autobiographie qu’il nous aurait laissée, fascinant récit à faire pâlir un roman d’aventures, c’est avec son propre sang qu’il aurait le dernier chapitre de sa vie. Best-seller outre-Manche (Hunted Priest), ces Mémoires ont beaucoup à nous apprendre.
