L’épreuve de nos premiers parents dans le jardin d’Eden
L’approche d’une réalité secrète située au-delà de toute expérience terrestre et qui pourtant se situe au cœur du destin du monde.
L’approche d’une réalité secrète située au-delà de toute expérience terrestre et qui pourtant se situe au cœur du destin du monde.
Cette étude sur le péché originel s’inscrit dans la ligne de la réflexion théologique du cardinal Ratzinger dans son livre La Fille de Sion : « Le péché originel en soi n’est pas un « fait » au sens positive, constatable comme l’événement de la naissance de Goeth le 28 août 1749. Le péché originel est un fait, une réalité d’un autre genre ; on peut la connaître et on la connaît seulement par la typologie. »
L’interprétation typologique consiste à lire l’Ancien Testament à la lumière du Nouveau. La tradition patristique a toujours vu dans la Très Sainte Vierge Marie la « Nouvelle Ève » qui, par son obéissance lors de l’Annonciation, « dénoue le nœud de la désobéissance d’Ève » lors du premier péché (saint Irénée). En lisant ainsi le chapitre 3 de la Genèse à la lumière de l’évangile de l’Annonciation, l’auteur de la présente étude découvre dans le Je ne connais point d’homme de Marie à l’ange Gabriel une clef de lecture essentielle pour comprendre le récit de la faute de nos premiers parents.
À la lumière de l’Écriture et de la Tradition de l’Église, cette lecture typologique de la Bible nous introduit à une compréhension plus profonde de la réalité du péché originel.