Description
Essai sur l’importance de la Tradition
face au modernisme et au relativisme dogmatique
L’Église traverse une crise. Loin d’être la première crise du catholicisme, celle-ci se distingue néanmoins des autres par son ampleur et par ses caractéristiques, à commencer par cette impression que l’Église aurait elle-même renié ses fondements. Le rabaissement de la notion de « Tradition », au profit des « Écritures », ces deux composantes étant pourtant des apports égaux de la Révélation, en est le signe le plus manifeste. Le conflit qui se noue autour de la « messe traditionnelle » n’est donc pas qu’une question de liturgie, puisque la liturgie n’est que l’extériorisation d’une religion, d’une croyance. En réalité, c’est ici un conflit entre deux visions de la foi catholique qui se joue, et non une simple querelle de sensibilités. Cet essai vise à retracer les différents aspects idéologiques et théologiques séparant le catholicisme traditionnel du catholicisme moderne, et partant l’application de ces divergences au niveau de la liturgie et de la vie de la foi catholique en général. À l’heure où le synode de l’Église s’apprête à renouveler la même erreur de la fuite en avant pour s’attacher toujours plus aux modes de ce monde, il semble plus qu’essentiel de rappeler que le catholicisme n’est rien sans la Tradition et que, selon le mot de Saint Bernard de Clairvaux, « nous sommes des nains sur des épaules de géants ». 
