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Ref. LHT5036

La Veilleuse des Solovki


Auteur(s) :Boris Chiriaev
Traducteur(s) :Anne Kichilov
Postface :Mikhaïl Lepekhine

    Format poche   
    « Écrasée et réduite en poussière sous la meule du régime, on avait cru que la veilleuse, l’âme de la Russie, s’était éteinte. Le Seigneur m’a permis de voir un autre aspect des choses... »

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Description

    La Veilleuse des Solovki décrit la naissance du premier camp de concentration soviétique. Installé dans le monastère des îles Solovki, dans la mer Blanche, il allait devenir le symbole de la répression bolchevique. Le témoignage de Chiriaev est édifiant : les premiers balbutiements ont cédé la place, à partir de 1925, à un système d'extermination par le travail. L'auteur raconte le quotidien harassant mais aussi l'effervescence intellectuelle, spirituelle, scientifique et artistique tolérée dans le camp à ses débuts. Dans ce récit déchirant, il donne le premier rôle à l'homme qui, même dans les pires moments, peut garder son humanité.


    « Un livre bouleversant, car il montre comment des hommes, dans des conditions horribles ont su dominer leurs bourreaux par leur intelligence et leur amour des autres. Un belle leçon d'humanisme à méditer. »

Caractéristiques
Référence
LHT5036
Pagination
394
Dimensions
11 x 17,5
EAN
9782940701278
Poids (kg)
0.36
Sommaire

Première partie
Dans l’entrelacs des siècles

    Chapitre 1 : Les saints pirates des rivières

    Chapitre 2 : Le premier sang versé

    Chapitre 3 : Les Solovki en 1923

    Chapitre 4 : Des coupables innocents

Deuxième partie

Le buisson ardent

    Chapitre 5 : Nous aussi nous sommes des hommes

    Chapitre 6 : Le dernier des Mohicans

    Chapitre 7 : Fulgurances venant d'Occident

    Chapitre 8 : Le Fatras

    Chapitre 9 : Les Nôtres

    Chapitre 10 : Sous la protection du diable

    Chapitre 11 : Eiders et ragondins

    Chapitre 12 : Les Nouvelles Solovki et Les Îles Solovki

    Chapitre 13 : Comment cela a commencé

Troisième partie

Chronique du règne du Tsar Piotr

    Chapitre 14 : Frolka Gouniavi Le Miteux

    Chapitre 15 : Le pain du bon Dieu à la sueur de notre front

    Chapitre 16 : Le tsar Piotr Alexeïevich

    Chapitre 17 : Cent roubles pour une aiguille à coudre

    Chapitre 18 : Tout est entre les mains de Dieu

    Chapitre 19 : Ils sont morts comme ils ont vécu

Quatrième partie

Les justes de ce temps-là

    Chapitre 20 : Prélude

    Chapitre 21 : L'arrivée du Père Nicodème

    Chapitre 22 : Le Pope Consolateur

    Chapitre 23 : Vassiliok la bonne âme

    Chapitre 24 : Dame d'honneur de trois altesses impériales

    Chapitre 25 : Il a donné sa vie pour ses amis

    Chapitre 26 : Le Christ paysan

    Chapitre 27 : Ce que narrent les pierres

Cinquième partie

Sur le chemin menant à Kitèje

    Chapitre 28 : Le plus terrifiant

    Chapitre 29 : Le vieil ascète est mort

    Chapitre 30 : La flamme de la Veilleuse couve encore

    Chapitre 31 : Tombé sur le Kerjenets

    Chapitre 32 : Les cloches du Kitèje

    Chapitre 33 : L'Ange du Septième sceau

Postface

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    Boris Nikolaïevitch Chiriaev est né en 1889 à Moscou dans une famille aisée. Après avoir poursuivi des études de lettres à Moscou et en Allemagne, il s’inscrit à l’Académie militaire. Arrêté et condamné à mort en 1918 pour avoir tenté de quitter la Russie, il réussit à s’évader. Condamné une nouvelle fois à la peine capitale, il sera finalement déporté aux Solovki en 1923 où il restera pendant sept ans. Envoyé ensuite en relégation a Tachkent, puis à Stavropol, il quitte l’URSS en 1944 pour l’Allemagne, puis l’Italie où il meurt en 1959.
    Ce qui séduit le lecteur dans l’art de Chiriaev, ce n’est pas seulement l’intérêt du sujet, mais l’orientation spirituelle : dans la lecture orthodoxe contemporaine, Chiriaev voisine avec les œuvres des pères de l’Église et les vies des saints. L’auteur a dédié son récit au grand artiste religieux russe M. V. Nesterov, qui avait dit à Chiriaev, avant son départ pour le camp : « Ne craignez pas les Solovki. Là-bas, on est proche du Christ. »