Quand on tue un homme, cela s'appelle un homicide
Quand on tue un peuple, cela s'appelle un populicide
Nous y sommes. Et on nous le cache.
Envers et contre tous, Philippe de Villers poursuit son œuvre de sauvetage.
Pleine d'espérance, sa plume s'adresse au peuple français qui garde les pieds sur terre et le cœur au ciel !
« J'ai décidé, avec ce livre-testament, de ne jamais brider ma plume. J'écris sans scrupule. Je livre, sans aucune précaution pour les âmes sensibles, le fond de ma pensée, avec l'obsession de relever le pays, de le redresser, de le sortir du cloaque.
Je suis hanté par la disparition du peuple auquel j'appartiens. Je vois le gouffre s'ouvrir. Comme disait Chateaubriand à propos de Fouché et Talleyrand, je vois le vice appuyé sur le bras du crime, je vois la complaisance appuyée sur le bras des lâches. Le consentement des autorités intellectuelles, morales et spirituelles. Le grand affaissement. On a perdu la matrice. Bientôt la France habitera encore au même endroit, mais elle aura changé de résidents. La brutalisation et la mutation du peuple d'origine ouvrent déjà sur un nouvel espace qui se dessine.
J'ai vécu tout cela depuis un quart de siècle de décrépitude. Je connais la vie publique de l'intérieur. Je connais, pour les avoir fréquentés, les recoins des coulisses tout autant que le devant de la scène : le parjure et l'exhibition qui composent la matière première de la politique. J'ai vu comment s'est mis en place le populicide français.
Il est temps, aujourd'hui, pour moi, de tout dire, sans retenue mondaine, sans ménager quiconque. Prenant la main de la petite Espérance, j'adresse une ode au Français de souche ainsi qu'au Français de désir, et un appel à un jeune Français qui veut encore y croire.
Je parle devant l'Histoire. C'est peut-être mon cri ultime, le message final, le dernier dépôt, le fruit de la dernière mise en garde avant qu'il ne soit trop tard. »
La chimère d'une cité universelle
« On va nous mettre dehors »
Le « chez soi » change de résident. Le souverain change de titulaire
Voici venir le temps des seringues ?
Depuis ma prime jeunesse, je vis avec une brûlure
I. COMMENT MEURENT LES PEUPLES
Du récit fondateur aux fiertés finissantes
Comment la créolisation impériale échoue en Perse
Comment l'islam s'impose à la chrétienté flageolante de la Byzance éternelle
Comment l'abandon du politique à Carthage conduit à l'éradication d'un peuple
Comment les possessores qualifient à Rome l'invasion d'un terme charmant : l'accueil de l'Autre
Comment le Machu Picchu a pratiqué l'autopopulicide
Comment les élites tolédanes basculent dans la fascination de l'occupant
Je parle devant l'histoire, c'est peut-être mon cri ultime
II. COMMENT J'AI COMBATTU LE POPULICIDE FRANÇAIS
« Les peuples qui perdent l'idée du pélican offrant son cœur à ses enfants »
« Reconstituons la nature humaine en lui donnant une nouvelle trempe »
« Mitterand m'a avoué : j'ai jeté une pierre dans le jardin de la cure »
Le tournant de la vie politique française
« Pardon de vous déranger : il y a un Monsieur Montaigne qui vous appelle »
« Il ne voient pas la vague qui vient sur nous »
Nous sommes devenus les cobayes de la Babel sanitaire, verte et numérique
Comment j'ai fait sauter Édouard Philippe
« Au-dessus du peuple s'élève un pouvoir immense et tutélaire »
III. COMMENT J'AI OBSERVÉ L'ACCÉLÉRATION DU POPULICIDE
Déréliction
« L'Europe s'inspire de la Chine communiste pour museler ses citoyens »
L'Europe est sortie de l'Histoire mais elle ne le sait pas encore
« La souveraineté européenne est morte sur un parcours de golf »
« Nous sommes en train de devenir une espèce administrée »
« Un homme de sable , sans attaches, devenu un algorithme »
« Voici qu'ils pratiquent la stratégie de l'étouffoir »
« Ils ont du sang sur les mains »
Si je suis descendu dans l'arène, c'est parce que je sens venir le califat
L'épiphanie de Mélenchon
« Un nouveau président habité par une conception sacrificielle de sa fonction ? »
« Le pouvoir de certains hommes de faire des autres ce qu'ils veulent »
Le populicide anthropologique produit des humains démenbrés
« En leur âme et conscience, ils ont fait le choix de dissoudre le peuple »
« C'est un nouveau pays qui émerge qui a répudié les anciens domiciles »
IV. LA FRANCISATION OU LA MORT
« Au peuple déraciné chez lui et au peuple déraciné de chez lui, que dire ? »
« Il faut tout refranciser et refranciser partout »
Les trois cordes de rappel qui retiennent un peuple dans sa chute
Cette vieille quête française du sens
« La bataille politique devient un conflit esthétique »
L'ode au Français de souche
L'ode au Français de désir
L'ode au Français éclaireur
Appel à un jeune Français qui veut encore y croire
