Sacré art contemporain
Une étude pertinente qui montre toutes les déviations de la culture contemporaine et son influence néfaste sur le véritable Art sacré.
Une étude pertinente qui montre toutes les déviations de la culture contemporaine et son influence néfaste sur le véritable Art sacré.
Ce livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l’angle particulier du lien qui existe entre la création, l’art et le sacré. Une crise s’est ouverte en 2011 avec les manifestations populaires contre les oeuvres subventionnées de Serrano (Piss Christ), Castellucci (Sur le visage du Christ) et Garcia (Golgotha Picnic). Fruit de la commande publique, faite désormais selon les critères conceptuels de l’Art Contemporain, c’est un art sacré d’État qui a pris place dans les églises.
Ce phénomène massif a provoqué des transferts inédits, de légitimité, de sens et de sacré. Un véritable clergé administratif : les "inspecteurs de la création", a usé de son prestige et de sa séduction auprès du clergé d’Église, et imposé dans les sanctuaires la foi conceptuelle, son culte et son dogme fondé sur la déclaration créatrice de l’artiste. Concevoir une oeuvre d’art devient désormais un acte terroriste non sanglant, visant, par le détournement des objets, situations, lieux et mots à faire exploser tout contexte et semer la confusion dans le monde immatériel de l’esprit, des idées et du sens.
Cette nouvelle définition de l’art, défendue et sacralisée par l’État, est estimée être un service public. Le livre d’Aude de Kerros répond aux questions légitimes que se pose le public : A quoi sert l’Art Contemporain dans les églises ? Quelles idées, quel discours, quelle "théologie" de l’Art Contemporain président à cette étroite collaboration entre quatre clergés : ecclésiastiques, inspecteurs de la création, journalistes, universitaires ?