La terre qui meurt
Une magnifique vision du monde rural au 19e siècle. Grandeur et noblesses du paysan Vendéen, reflet de l’amour que le créateur porte à sa créature.
Le plus célèbre roman de René Bazin.
Une magnifique vision du monde rural au 19e siècle. Grandeur et noblesses du paysan Vendéen, reflet de l’amour que le créateur porte à sa créature.
Le plus célèbre roman de René Bazin.
A la Fromentière, vivent les Lumineaux, vieille famille de métayers maraîchins, depuis tant de générations qu’on ne sait plus les compter. Il y a d’abord Toussaint Lumineau, le père, attaché à la terre qu’il cultive par un amour viscéral. Courageux et fier, il a bien du mal avec ses enfants, à commencer par Mathurin, l’infirme, amoureux transis, mauvais à force de malheurs, puis François et Lionore, paresseux, éternels insatisfaits qui vont quitter la terre pour une vie qu’ils pensent meilleure à la ville. Mais le vieux Toussaint espère encore. Ne reste-il pas Driot, le beau chasseur d’Afrique qui doit revenir reprendre les rênes ? Mais Driot saura-t-il résister au chant des sirènes de l’Amérique ? Et qu’adviendra-t-il de la fraîche et généreuse Rousille qui a « donné son amitié » au valeureux Jean Nesmy, un « dannion », un boquin, valet de surcroît, que le fier Toussaint a chassé ?
L’intrigue se déroule sur fond d’abandon de la terre par ses propriétaires de l’aristocratie, et pendant l’implacable exode des fils de fermiers et métayers vendéens.
René Bazin nous livre là un témoignage poignant de la vie paysanne à l’entrée du XXe siècle, dans ce merveilleux marais vendéen secret et mystérieux, qu’il sait si bien dépeindre.