Ref. LDE5049
Benoît XV
Le pape de la paix
Figure d’exception au sein d’un temps d’immense confusion, élu pendant la bataille de la Marne, Benoît XV replace définitivement le Vatican au cœur de la diplomatie internationale.
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La biographie rigoureuse d’un pape injustement méconnu, par l’un des meilleurs spécialistes de la papauté contemporaine.
Benoît XV, au nom prédestiné – Giacomo Della Chiesa –, devient pape à un moment crucial de l’histoire, le 3 septembre 1914. A sa mort, en 1922, il est salué par des éloges quasi unanimes, pour tomber ensuite dans un oubli injustifié. Pape de la Grande Guerre, il fait entendre une voix au-dessus de la mêlée. De ce conflit et en dépit des exaltations patriotiques et des ferveurs guerrières, il n’a de cesse de condamner l’« horrible boucherie qui déshonore l’Europe ». Il tente d’arrêter ce « suicide de l’Europe civilisée » tout en déployant une action charitable en faveur des populations des deux camps. Cette impartialité fut incomprise de la plupart des gouvernements : Clemenceau le traita de « pape boche » et le général allemand Ludendorff de französisch Papst (« pape français »).
Après la guerre, Benoît XV poursuit ses grands desseins, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Arméniens, qu’il aida tant qu’il put lors du génocide de 1915 et pour lesquels il plaida le droit à un Etat.
Benoît XV, au nom prédestiné – Giacomo Della Chiesa –, devient pape à un moment crucial de l’histoire, le 3 septembre 1914. A sa mort, en 1922, il est salué par des éloges quasi unanimes, pour tomber ensuite dans un oubli injustifié. Pape de la Grande Guerre, il fait entendre une voix au-dessus de la mêlée. De ce conflit et en dépit des exaltations patriotiques et des ferveurs guerrières, il n’a de cesse de condamner l’« horrible boucherie qui déshonore l’Europe ». Il tente d’arrêter ce « suicide de l’Europe civilisée » tout en déployant une action charitable en faveur des populations des deux camps. Cette impartialité fut incomprise de la plupart des gouvernements : Clemenceau le traita de « pape boche » et le général allemand Ludendorff de französisch Papst (« pape français »).
Après la guerre, Benoît XV poursuit ses grands desseins, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Arméniens, qu’il aida tant qu’il put lors du génocide de 1915 et pour lesquels il plaida le droit à un Etat.
Sommaire
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Abréviations
- Avant-propos
- La jeunesse d’un pape
- La carrière
- Vingt ans à la Secrétairerie d’État
- Sous Pie X
- Archevêque de Bologne
- Un pape dans la guerre
- Le pape et l’Italie dans la tourmente
- Deux fondations majeurs de mai 1917
- L’offre de paix d’août 1917
- La paix sans le pape
- Le pape et les missions
- Le mirage oriental
- Défense de la foi
- Dans la politique italienne
- Les affaires de France Notes¬ Sources et bibliographie¬ Index
Informations techniques
Référence
LDE5049
Pagination
380
Dimensions
14 x 21
Poids (kg)
0.52
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